Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Présidentielle : « Je ne sais pas ce qu’est un candidat social-écologiste » affirme Rachid Temal
Par Océane Blanchard
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« Il y a une progression manifeste notable et sensible d'EELV » reconnaît le sénateur socialiste du Val d’Oise, invité de Parlement Hebdo ce vendredi 3 juillet. Avec des victoires à Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Poitiers ou Grenoble, et en participant à la victoire à Paris ou Marseille, les écologistes sont devenus des acteurs politiques de premier plan lors de ces dernières élections municipales. Une victoire qui semble rassembler à gauche, puisque le Premier secrétaire du PS Olivier Faure s’est dit « prêt à se ranger » derrière un candidat incarnant « le bloc social-écologiste » à la présidentielle.
Mais cet avis ne fait pas consensus. Pour Rachid Temal, « il faut regarder la réalité de l'ensemble des municipales ». « Aujourd'hui si on prend la gauche, le premier réseau d'élus locaux, et de très très loin, c'est le Parti Socialiste. Il y a une nouvelle génération qui arrive et je trouve que c'est une bonne chose » analyse-t-il.
À tel point qu’un candidat « socialiste et écologiste » à la présidentielle ne lui paraît pas être une idée cohérente. « Moi je ne sais pas ce qu'est un candidat social-écologiste. Jusqu'à preuve du contraire il y a un parti socialiste et un parti EELV. Je pense qu'aujourd'hui les Verts apportent une réponse partielle à un certain nombre de problématiques et je crois que nous socialistes nous avons une réponse plus globale. »
« Il faut un nouveau projet socialiste pour la France, et après on discutera avec les partenaires » affirme Rachid Temal. Un positionnement qui semble couper court à l’éventualité d’un projet en commun comme envisagé par Olivier Faure. Mais le sénateur socialiste ne ferme pas la porte à une primaire à gauche : « S’il y a une primaire de la gauche, faisons-la. Mais s'il n'y a pas de primaire, s'il n'y a pas de candidat socialiste, quelle serait donc la forme et la méthode pour désigner un candidat ? » interpelle-t-il.