Présidentielle : « Je ne sais pas ce qu’est un candidat social-écologiste » affirme Rachid Temal
Après la vague verte qui a déferlé sur la France lors des élections municipales, les listes d’union de gauche sortent renforcées. Mais quant à un éventuel candidat incarnant un « le bloc social-écologiste » à la présidentielle, Rachid Temal n’y voit pas de « cohérence ».

Présidentielle : « Je ne sais pas ce qu’est un candidat social-écologiste » affirme Rachid Temal

Après la vague verte qui a déferlé sur la France lors des élections municipales, les listes d’union de gauche sortent renforcées. Mais quant à un éventuel candidat incarnant un « le bloc social-écologiste » à la présidentielle, Rachid Temal n’y voit pas de « cohérence ».
Public Sénat

Par Océane Blanchard

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Il y a une progression manifeste notable et sensible d'EELV » reconnaît le sénateur socialiste du Val d’Oise, invité de Parlement Hebdo ce vendredi 3 juillet. Avec des victoires à Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Poitiers ou Grenoble, et en participant à la victoire à Paris ou Marseille, les écologistes sont devenus des acteurs politiques de premier plan lors de ces dernières élections municipales. Une victoire qui semble rassembler à gauche, puisque le Premier secrétaire du PS Olivier Faure s’est dit « prêt à se ranger » derrière un candidat incarnant « le bloc social-écologiste » à la présidentielle.

Mais cet avis ne fait pas consensus. Pour Rachid Temal, « il faut regarder la réalité de l'ensemble des municipales ». « Aujourd'hui si on prend la gauche, le premier réseau d'élus locaux, et de très très loin, c'est le Parti Socialiste. Il y a une nouvelle génération qui arrive et je trouve que c'est une bonne chose » analyse-t-il.

À tel point qu’un candidat « socialiste et écologiste » à la présidentielle ne lui paraît pas être une idée cohérente. « Moi je ne sais pas ce qu'est un candidat social-écologiste. Jusqu'à preuve du contraire il y a un parti socialiste et un parti EELV. Je pense qu'aujourd'hui les Verts apportent une réponse partielle à un certain nombre de problématiques et je crois que nous socialistes nous avons une réponse plus globale. »

« Il faut un nouveau projet socialiste pour la France, et après on discutera avec les partenaires » affirme Rachid Temal. Un positionnement qui semble couper court à l’éventualité d’un projet en commun comme envisagé par Olivier Faure. Mais le sénateur socialiste ne ferme pas la porte à une primaire à gauche : « S’il y a une primaire de la gauche, faisons-la. Mais s'il n'y a pas de primaire, s'il n'y a pas de candidat socialiste, quelle serait donc la forme et la méthode pour désigner un candidat ? » interpelle-t-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Loi Duplomb : les sénateurs PS déposeront un recours au Conseil constitutionnel
2min

Politique

Loi Duplomb : les sénateurs PS déposeront un recours au Conseil constitutionnel

Dans la foulée de l’adoption de la proposition visant à lever les contraintes de l’exercice du métier d’agriculteur », les socialistes au Sénat veulent contester devant les Sages les dispositions du texte, contraires selon eux principes de la Charte de l’environnement et à l’intérêt général.

Le

French Territory of New Caledonia. Noumea . 22/05/2024
7min

Politique

Sommet sur la Nouvelle-Calédonie : le sénateur Georges Naturel espère « un début d’accord qui permettra de relancer l’économie »

Alors que s’ouvre à l’Elysée le « sommet pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie », qui remet loyalistes et indépendantistes autour de la table, le sénateur loyaliste Georges Naturel espère qu’il en sortira « une feuille de route pour les 10-15 ans à venir » pour « reconstruire la Nouvelle-Calédonie, en faisant évoluer les compétences actuelles ».

Le