Le Kremlin a annoncé lundi "respecter" les résultats du premier tour de l'élection présidentielle française et réfuté toute préférence pour Marine Le Pen qui avait été reçue en mars par Vladimir Poutine.
"Nous respectons le choix des Français. Nous sommes partisans de la mise en place de bonnes relations mutuellement bénéfiques" avec la France, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l'agence publique Ria Novosti.
M. Peskov a démenti soutenir dans cette élection Marine Le Pen, qui prône un rapprochement avec Moscou et qui avait été officiellement reçue fin mars par le président Vladimir Poutine. Ce dernier avait alors assuré qu'il n'y a pas d'ingérence russe dans l'élection présidentielle française.
Le président russe Vladimir Poutine reçoit au Kremlin la candidat d'extrême droite à la présidentielle française Marine Le Pen, le 24 mars 2017
SPUTNIK/AFP
"Il est faux de dire que la Russie soutient plus ou moins l'un ou l'autre candidat", a déclaré le porte-parole aux journalistes.
"La Russie souhaite construire de bonnes relations avec ceux qui ont la même approche positive et qui estiment que les divergences doivent être résolues uniquement par la voie du dialogue en tenant compte des intérêts de chacun", a-t-il poursuivi.
M. Peskov a également de nouveau rejeté toute implication de Moscou dans des attaques informatiques visant le site de campagne d'Emmanuel Macron.
Mi-février, l'entourage de M. Macron s'était interrogé sur ces attaques informatiques et dénoncé ce qu'il considérait comme la "propagande" de médias pro-Kremlin pour déstabiliser le candidat.
La bataille pour le second tour de l'élection présidentielle française verra s'opposer le pro-européen et ancien ministre Emmanuel Macron et la dirigeante d'extrême droite anti-mondialisation Marine Le Pen.
Le Premier ministre s’est entretenu ce 20 mai avec les représentants du Parti socialiste pour échanger sur l’hypothèse de l’instauration d’un scrutin proportionnel aux législatives. Les élus suspendent pour l’instant leur position à l’annonce des intentions de François Bayrou.
Un rapport sur le mouvement des Frères musulmans doit être présenté lors d’un Conseil de défense présidé par Emmanuel Macron, mercredi 21 mai. Réalisé par deux fonctionnaires, son contenu est classifié secret défense. Pour Bruno Retailleau, le document montre que « cet entrisme islamiste est une menace à la fois pour la République, mais aussi notre cohésion nationale ».
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Justice des mineurs : le Sénat adopte définitivement le texte
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