Marine Le Pen, en tête, et François Fillon se qualifieraient pour le second tour de la présidentielle, suivis par Emmanuel Macron qui consolide sa troisième place devant Jean-Luc Mélenchon, selon un sondage BVA-Salesforce publié jeudi.
La candidate du Front national oscille entre 25% d'intentions de vote au 1er tour, si le candidat socialiste est Manuel Valls ou Arnaud Montebourg, et 26% s'il s'agit de Benoît Hamon ou Vincent Peillon. Elle progresse légèrement par rapport à la précédente enquête de début décembre (23-24%), selon ce sondage réalisé pour la presse régionale et Orange.
François Fillon lors d'un meeting à Nice, le 11 janvier 2017
AFP
Marine Le Pen devance le candidat de la droite François Fillon, à 24% dans tous les cas de figure et en perte de vitesse par rapport à décembre (27% à 31%).
Au premier tour, Emmanuel Macron recueillerait 16% des suffrages en cas de victoire de Manuel Valls (11%) à la primaire organisée par le Parti socialiste les 22 et 29 janvier.
Face à Arnaud Montebourg, Benoît Hamon ou Vincent Peillon, l'ex-ministre de l'Economie ferait mieux avec 20% d'intentions de vote.
Jean-Luc Mélenchon arriverait quatrième dans tous les cas (12,5% à 13%). Derrière lui, Manuel Valls obtient 11% des intentions de vote s'il remporte la primaire, plus qu'Arnaud Montebourg (6,5%), Benoît Hamon (6%) ou Vincent Peillon (5%). Ce dernier serait même devancé par François Bayrou (6%) s'il se présente.
Emmanuel Macron lors d'une conférence à l'université Humbolt de Berlin, le 10 janvier 2017
dpa/AFP
Au second tour, François Fillon l'emporterait avec 63% des voix contre 37% à son adversaire du Front national.
Enquête réalisée en ligne du 6 au 8 janvier auprès d'un échantillon de 946 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d'un échantillon de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Les intentions de vote reposent sur les personnes inscrites sur les listes électorales certaines d'aller voter. Marge d'erreur de 1,4 point à 3,1 point.
Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».
Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.
Reçu ce matin par le Premier ministre pour un point d’étape sur la première partie de la discussion budgétaire à l’Assemblée nationale, François Patriat considère que Sébastien Lecornu a choisi « une voie différente qui permettrait d’aboutir » à un accord sur le PLF, sans recours au 49-3.
Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre des petites et moyennes entreprises et du commerce, Serge Papin a confirmé le lancement d’une procédure de suspension en France de la plateforme numérique du distributeur Shein au cœur d’une polémique après la vente de poupées à caractère pédopornographique sur son site.
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