De l'Europe aux institutions en passant par les 35 heures et le nucléaire, les programmes présidentiels en dix points clefs.
Présidentielle: les programmes des candidats en dix points clefs
De l'Europe aux institutions en passant par les 35 heures et le nucléaire, les programmes présidentiels en dix points clefs.
Par Vincent DROUIN
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De l'Europe aux institutions en passant par les 35 heures et le nucléaire, les programmes présidentiels en dix points clefs.
- Europe: partir ou réformer ? -
Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau, Jacques Cheminade, Philippe Poutou prônent la sortie de l'Union européenne, les trois premiers si des négociations ne permettent pas de la transformer de fond en comble, les trois autres de toute façon.
Benoît Hamon veut une pause dans la rigueur budgétaire. Lui et Emmanuel Macron proposent un Parlement de la zone euro et des investissements massifs européens. François Fillon renégocierait les accords de Schengen, pour contrôler davantage les frontières de l'UE. Nathalie Arthaud souhaite des "Etats-Unis socialistes d'Europe" et Jean Lassalle retrouver des "marges de manoeuvre en Europe".
- Immigration et Islam -
M. Fillon, Mme Le Pen, M. Dupont-Aignan restreindraient le regroupement familial, n'accorderaient des prestations sociales aux immigrés qu'après deux ou plusieurs années de séjour régulier en France, supprimeraient l'Aide médicale d'Etat (destinée aux étrangers sans papiers), contrôleraient le financement des mosquées, durciraient les conditions pour devenir Français.
M. Hamon propose un visa humanitaire européen pour les réfugiés. Comme MM. Mélenchon et Cheminade, il accorderait le droit de vote aux étrangers pour les élections locales (pour tous les scrutins, réclame M. Poutou). Comme M. Macron, il assume une "discrimination positive" à l'embauche des jeunes de banlieue.
Mme Arthaud et M. Poutou veulent la liberté d'installation des migrants et M. Asselineau un référendum sur l'immigration.
- Fonctionnaires: combien ? -
François Fillon supprimerait 500.000 postes de fonctionnaires et Emmanuel Macron 120.000. Mais ce dernier épargne les hôpitaux et crée 4.000 à 5.000 emplois d'enseignants et 10.000 de policiers.
L'essentiel des programmes des candidats favoris dans les sondages
AFP
Jean-Luc Mélenchon promet 200.000 fonctionnaires de plus, dont 60.000 enseignants. Nathalie Arthaud réclame "des embauches massives" et Philippe Poutou créerait un million d'emplois dans les services publics.
Marine Le Pen veut plus de personnel dans la fonction publique d'Etat et les hôpitaux, et moins dans les collectivités locales. Avec 21.000 embauches dans la police et la douane. Un chiffre qui monte à 40.000 pour Nicolas Dupont-Aignan.
Benoît Hamon créerait 40.000 emplois dans l'éducation et 5.000 dans la police sans tailler ailleurs.
- 35 heures: stop ou encore ? -
M. Fillon abrogerait les 35 heures. M. Macron, Mme Le Pen, M. Dupont-Aignan les maintiendraient, mais favoriseraient dérogations et heures supplémentaires.
MM. Hamon, Mélenchon, Poutou et Mme Arthaud veulent réduire le temps de travail.
- Retraite: 60, 62 ou 65 ans -
L'âge de la retraite serait progressivement relevé à 65 ans par M. Fillon, maintenu à 62 ans (moins dans dans certains cas) par MM. Hamon, Macron - qui supprimerait les régimes spéciaux -, Dupont-Aignan, Cheminade et Asselineau, rétabli à 60 ans par Mme Le Pen, M. Mélenchon, Mme Arthaud, M. Poutou.
- Impôts en 3 lettres: TVA, CSG, ISF -
MM. Macron, Fillon, Cheminade, procéderaient à une baisse des cotisations, salariales ou patronales, compensée, pour le premier, par une hausse de CSG, et pour les deux autres, de TVA.
M. Mélenchon baisserait la TVA, et comme M. Hamon, fusionnerait impôt sur le revenu et CSG.
L'ISF serait supprimé par M. Fillon, adouci par MM. Macron, Dupont-Aignan, Cheminade, maintenu par Mme Le Pen, renforcé par M. Mélenchon, fusionné avec la taxe foncière par M. Hamon.
- Un revenu peu partagé -
M. Hamon est seul à prôner un revenu universel, même si MM. Mélenchon et Cheminade étendraient comme lui le RSA aux 18-25 ans.
M. Fillon, comme M. Dupont-Aignan, exigerait des contreparties des bénéficiaires du RSA, et comme M. Macron - qui transférerait l'Unedic à l'Etat -, sanctionnerait les chômeurs refusant des emplois.
- Mariage homosexuel et PMA -
Seule, Mme Le Pen remplacerait le mariage homosexuel par une union civile. M. Fillon interdirait l'adoption plénière aux couples homosexuels.
Les deux réserveraient la PMA (Procréation médicalement assistée) aux couples stériles. MM. Macron, Hamon, Mélenchon, Poutou l'ouvriraient à toutes les femmes.
- Garder le nucléaire ? -
MM. Mélenchon, Hamon, Lassalle, Poutou abandonneraient progressivement le nucléaire, énergie défendue par MM. Fillon, Dupont-Aignan, Cheminade, Mmes Le Pen et Arthaud, et dont M. Macron veut réduire l'importance. M. Asselineau prévoit un référendum sur le sujet.
- Quelle République ? -
L'essentiel des programmes des candidats les moins hauts dans les sondages
AFP
MM. Mélenchon et Hamon veulent une VIe République, avec moins de pouvoir au chef de l'Etat et plus de référendums d'initiative populaire.
Mme Le Pen, comme MM. Dupont-Aignan et Asselineau, promet aussi plus de référendums. Elle ferait inscrire la préférence nationale dans la Constitution. M. Fillon y introduirait l'idée de quotas d'immigration et modifierait le principe de précaution.
Tous les candidats, sauf M. Fillon, instaureraient, à des degrés divers, la représentation proportionnelle aux élections.
MM. Macron, Hamon, Dupont-Aignan exigeraient des élus un casier judiciaire vierge. M. Mélenchon rendrait inéligible à vie ceux condamnés pour corruption.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.
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Alex Vizorek, des punchlines de droite et de gauche
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