Présidentielle: Macron devance Le Pen, Fillon progresse

Présidentielle: Macron devance Le Pen, Fillon progresse

Emmanuel Macron arriverait en tête au premier tour de l'élection présidentielle et devancerait d'un point Marine Le Pen, en...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Emmanuel Macron arriverait en tête au premier tour de l'élection présidentielle et devancerait d'un point Marine Le Pen, en petite baisse, puis François Fillon, qui progresse, selon un sondage Elabe publié jeudi.

A dix jours du vote, cette enquête réalisée pour Les Echos et Radio Classique suggère un resserrement de l'écart entre les quatre premiers candidats, cinq points séparant l'ex-ministre de l’Économie, crédité de 23,5% d'intentions de vote (+0,5 point), du quatrième, Jean-Luc Mélenchon, qui gagne 1,5 point à 18,5%.

La présidente du Front national, qui mène le classement dans la plupart des enquêtes d'opinion depuis plusieurs mois, perd un demi-point par rapport au précédent sondage de cet institut publié mardi et se situe à 22,5% d'intentions de vote.

Le candidat de la droite François Fillon, qui semble retrouver des couleurs malgré sa mise en examen le 14 mars pour détournement de fonds publics, arriverait troisième à 20% (+1), restant donc exclu du second tour.

Loin derrière les quatre premiers, le socialiste Benoît Hamon reculerait à 9% (-1).

Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan perd un point à 3%, devant le trotskyste Philippe Poutou à 2%. Le centriste Jean Lassalle, la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud et François Asselineau obtiennent 0,5% chacun tandis que Jacques Cheminade n'atteint pas ce seuil.

7% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intention de vote au premier tour.

Au second tour, Emmanuel Macron l'emporterait toujours nettement avec 65% (+1) des voix, face à Marine Le Pen à 35% (-1). 19% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intention de vote.

63% des personnes interrogées se disent certaines d'aller voter le 23 avril, un pourcentage qui reste assez stable depuis la fin janvier (61%) alors que l'abstention s'annonce élevée, tout comme le niveau d'indécision des électeurs.

70% des électeurs se disent à présent sûrs de leur choix. C'est le cas de 89% (+6) de ceux de Marine Le Pen, de 71% (-6) de ceux de François Fillon, de 68% (-5) de ceux d'Emmanuel Macron.

Chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, le taux est de 63% (-2). Il est de 56% chez ceux de Benoît Hamon, en hausse de deux points.

Enquête réalisée en ligne les 11 et 12 avril auprès de 1.010 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,5 à 3,5 points.

Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

Dans la même thématique

Présidentielle: Macron devance Le Pen, Fillon progresse
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Présidentielle: Macron devance Le Pen, Fillon progresse
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le