Présidentielle: Mélenchon rejette toute proximité avec l’extrême droite

Présidentielle: Mélenchon rejette toute proximité avec l’extrême droite

Le tribun de la gauche radicale française Jean-Luc Mélenchon a assuré vendredi que son mouvement "La France insoumise" n'avait ...
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Le tribun de la gauche radicale française Jean-Luc Mélenchon a assuré vendredi que son mouvement "La France insoumise" n'avait "rien à voir avec l'extrême droite", qui tente de séduire ses partisans pour le second tour de la présidentielle.

"Il n'y a pas de doute sur qui nous sommes, nous sommes une mouvance politique qui n'a rien à voir avec l'extrême droite", a-t-il dit sur sa chaîne YouTube, en rappelant qu'il avait affronté la candidate d'extrême droite à la présidentielle Marine Le Pen lors d'élections législatives de 2012.

"Est-ce qu'il y a une seule personne parmi vous qui doute du fait que je ne voterai pas Front national ? Tout le monde le sait!", a-t-il ajouté tout en se refusant à nouveau à donner une consigne de vote à ses partisans.

"Vous n'avez pas besoin de moi pour savoir ce que vous avez à faire, je ne suis pas un gourou", a-t-il dit.

Marine Le Pen a lancé vendredi un appel à "faire barrage" à son rival centriste Emmanuel Macron. "C'est l'essentiel qui est aujourd'hui en jeu. Mettons les querelles et les divergences de côté", a-t-elle dit dans une vidéo postée sur son compte twitter.

Selon M. Mélenchon, M. Macron représente "l'extrême finance" mais "Mme Le Pen est encore pire, elle va fouiller dans les berceaux pour voir qui est Français et qui ne l'est pas".

Dans ce contexte, "quel que soit le résultat du deuxième tour, nous avons un projet qui va diviser tout le monde", a-t-il dit en dénonçant une "situation hideuse".

Dans ce contexte, "mon rôle est de vous aider à rester groupés. D'être la force qui va appeler, qui va rassembler" en vue des prochaines élections législatives, a-t-il ajouté avant de préciser qu'il "dirigerait la manoeuvre" pour le scrutin du 11 et 18 juin.

D'ici là, "il y a une règle: pas de combines, pas de coupots tordus, pas de consignes inexplicables", a-t-il dit après s'être félicité de "l'ampleur du succès" (19,6% des suffrages) au premier tour de la présidentielle, le 23 avril dernier.

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