Présidentielle: moments forts et rebondissements de la campagne
Fillon mis en examen mais inébranlable, Le Pen le vent en poupe, Macron et Hamon candidats inattendus, Sarkozy, Hollande, Valls hors jeu... A un...

Présidentielle: moments forts et rebondissements de la campagne

Fillon mis en examen mais inébranlable, Le Pen le vent en poupe, Macron et Hamon candidats inattendus, Sarkozy, Hollande, Valls hors jeu... A un...
Public Sénat

Temps de lecture :

4 min

Publié le

Mis à jour le

Fillon mis en examen mais inébranlable, Le Pen le vent en poupe, Macron et Hamon candidats inattendus, Sarkozy, Hollande, Valls hors jeu... A un mois du premier tour, jamais une campagne présidentielle française n'a été aussi riche en rebondissements.

- 2016 -

- 6 avril: Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron annonce la création d'un "mouvement politique nouveau", baptisé "En marche" et qui ne sera "pas à droite, pas à gauche"

Yannick Jadot (d) et Cécile Duflot, candidats à la primaire EELV, le 28 septembre 2016 à Bordeaux
Yannick Jadot (d) et Cécile Duflot, candidats à la primaire EELV, le 28 septembre 2016 à Bordeaux
AFP/Archives

- 16 août: L'ex-ministre et député frondeur Benoît Hamon annonce sa candidature à la primaire du PS pour 2017

- 19 octobre: La patronne des Verts Cécile Duflot est éliminée au premier tour de la primaire organisée par Europe Ecologie-Les Verts. L'eurodéputé Yannick Jadot l'emporte une semaine plus tard

- 16 novembre: Emmanuel Macron, qui a claqué la porte du gouvernement fin août, annonce sa candidature à la présidentielle

- 20 novembre: Nicolas Sarkozy est éliminé au premier tour de la primaire de la droite (21%). Il arrive loin derrière François Fillon (44,1%) et Alain Juppé (28,2%). C'est la première fois sous la Ve République qu'un ancien président est écarté de la course à l'Elysée

François Fillon serre la main de son concurrent malheureux à la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé, à Paris le 27 novembre 2016
François Fillon serre la main de son concurrent malheureux à la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé, à Paris le 27 novembre 2016
AFP/Archives

- 27 novembre: François Fillon s'impose au second tour de la primaire à droite, avec plus de 66% des voix, avec un programme qu'il veut "radical", notamment dans le domaine économique. Favori des sondages depuis des mois, Alain Juppé rate son pari de rassemblement et d'ouverture au centre

- 1er décembre: François Hollande renonce à briguer un second mandat. Très impopulaire, il explique vouloir éviter une déroute de la gauche face à la droite et l'extrême droite. C'est la première fois sous la Ve République que le chef de l'Etat sortant ne se présente pas à un deuxième mandat

Le président François Hollande annonce à la télévision qu'il ne sera pas candidat à un second mandat, le 1er décembre 2016 à Paris
Le président François Hollande annonce à la télévision qu'il ne sera pas candidat à un second mandat, le 1er décembre 2016 à Paris
AFP/Archives

- 5 décembre: Le Premier ministre Manuel Valls annonce sa candidature à la primaire organisée par le PS et quitte Matignon le lendemain

- 2017 -

Benoît Hamon (D) et Manuel Valls (G), le 29 janvier 2017 à Paris
Benoît Hamon (D) et Manuel Valls (G), le 29 janvier 2017 à Paris
AFP

- 22 janvier: Longtemps considéré comme un outsider, Benoît Hamon devance Manuel Valls au 1er tour de la primaire (35,2% des voix contre 31,6%). Faible participation avec 1,6 million de votants

- 24 janvier: Le Canard enchaîné révèle que l'épouse de François Fillon, Penelope, a été rémunérée pendant huit ans comme attachée parlementaire de son mari ou du suppléant de celui-ci et par la Revue des Deux Mondes. Les soupçons d'emplois fictifs ébranlent le candidat de la droite, contraint de s'expliquer. Une enquête judiciaire est ouverte

François Fillon et sa femme Penelope le 29 janvier 2017 à Paris
François Fillon et sa femme Penelope le 29 janvier 2017 à Paris
AFP/Archives

- 29 janvier: Benoît Hamon (58,65%) bat Manuel Valls (41,35%) au second tour de la primaire avec un programme résolument à gauche

- 6 février: François Fillon présente ses "excuses" aux Français pour avoir fait travailler sa famille mais affirme que "tous les faits évoqués" étaient légaux

- 16 février: En forte baisse dans les sondages, François Fillon exclut de retirer sa candidature même s'il est mis en examen

- 22 février: Le centriste François Bayrou renonce à l'Elysée et propose à Emmanuel Macron une "alliance", que celui-ci accepte

- 23 février: Yannick Jadot retire sa candidature pour soutenir Benoît Hamon

Rassemblement de soutien à François Fillon, le 5 mars 2017 à Paris
Rassemblement de soutien à François Fillon, le 5 mars 2017 à Paris
AFP/Archives

- 1er mars: François Fillon annonce qu'il est convoqué le 15 mars devant des juges d'instruction en vue d'une mise en examen, mais qu'il "ira jusqu'au bout". Les défections vont se multiplier dans ses rangs tandis que le nom d'Alain Juppé est cité comme possible recours.

- 5 mars: Conforté par le rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de ses partisans à Paris, François Fillon exclut de renoncer

Le maire de Bordeaux, alain Juppé,  lors de sa conférence de presse dans sa ville, le 6 mars 2017
Le maire de Bordeaux, alain Juppé, lors de sa conférence de presse dans sa ville, le 6 mars 2017
AFP

- 6 mars: Alain Juppé confirme qu'il ne sera pas candidat et dénonce un "gâchis". Après une réunion des Républicains, le président du Sénat Gérard Larcher annonce que "le débat est clos" et que François Fillon a "mis fin aux hésitations" sur sa candidature

- 14 mars: Avec 24 heures d'avance, François Fillon est mis en examen pour détournement de fonds publics

- 18 mars: Onze candidats sont officiellement qualifiés

Partager cet article

Dans la même thématique

Présidentielle: moments forts et rebondissements de la campagne
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Présidentielle: moments forts et rebondissements de la campagne
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le