Primaire: Borgel veut sept candidats maximum
Le président du comité d'organisation de la primaire (Cnop), le socialiste Christophe Borgel, a répété mercredi que sept...

Primaire: Borgel veut sept candidats maximum

Le président du comité d'organisation de la primaire (Cnop), le socialiste Christophe Borgel, a répété mercredi que sept...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président du comité d'organisation de la primaire (Cnop), le socialiste Christophe Borgel, a répété mercredi que sept candidats lui semblaient un maximum, rappelant les "règles" prévues et laissant entendre que des candidatures seraient refusées.

"J'ai regardé les débats des primaires de la droite, et je me dis qu'au-dessus de sept candidats, ça commence à être compliqué", a réaffirmé M. Borgel lors d'une conférence de presse, mais a-t-il reconnu, "il y a des conditions de candidatures, s'il y a plus de candidats qui les remplissent, je n'y peux rien".

Interrogé sur des retards de cotisations de Vincent Peillon, pointés par le Canard enchaîné, M. Borgel a renvoyé vers la Haute autorité des primaires citoyennes, "une instance indépendante qui valide les candidatures".

Il a rappelé que lors de la réunion mardi du comité d'organisation des primaires, le président de la Haute autorité Thomas Clay avait "attiré l'attention des candidats" sur les conditions à remplir tant pour se présenter que pour parrainer un candidat, à savoir "être à jour de ses cotisations d'adhérent et d'élu".

"Je n'ai pas de commentaire à faire ni rien à ajouter de plus", s'est contenté de répondre M. Borgel.

Quant aux trois candidats qui ont été recalés la semaine dernière, Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), Bastien Faudot (MRC) et Sébastien Nadot (MdP), M. Borgel a laissé entendre que le Cnop ne changerait pas d'avis.

Le Cnop a reçu MM. Faudot et Larrouturou mardi soir et devait rencontrer M. Nadot jeudi matin. "Il faudrait des éléments forts pour nous convaincre, et hier, ils ne m'ont pas sauté aux yeux", a-t-il ironisé.

Le 18 juin, le PS a décidé a d'organiser "une primaire ouverte à tous les partenaires de la Belle Alliance populaire" et a dit être "prêt à reconsidérer cette idée si nous allions vers une primaire de toute la gauche c'est-à-dire avec les communistes et les Verts", a rappelé M. Borgel.

"S'il y avait un de ces candidats qui ont fait couler beaucoup d'encre qui venait à la primaire, l'un d'entre vous écrirait que nous avons une primaire de toute la gauche!", s'est-il agacé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Primaire: Borgel veut sept candidats maximum
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Primaire: Borgel veut sept candidats maximum
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le