Les candidats et les organisateurs de la primaire socialiste élargie se montraient sereins dimanche matin sur le niveau de la participation au premier tour.
Alors que le président François Hollande, en déplacement au Chili, ne participe pas au vote, le Premier ministre Bernard Cazeneuve a déposé son bureau dans l'urne au siège du parti socialiste rue de Solférino, en début de matinée et devant les caméras.
"Dans les bureaux de vote il y a du monde, c'est bien", a affirmé pour sa part l'un des favoris du scrutin, l'ancien ministre Arnaud Montebourg, venu voter dans son fief de Montrer en Saône et Loire.
"Je me réjouis que la participation soit aussi élevée qu'en 2011, ça montre que le peuple de gauche n'est pas englouti", a ajouté M. Montebourg devant les caméras.
"J'estime qu'(avec) entre 1,5 et 2 millions (d'électeurs) nous aurons atteint notre objectif", a dit le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis dans un entretien au Parisien.
Vincent Peillon quitte un bureau de vote pour la primaire organisée par le PS, à Paris le 22 janvier 2017
AFP
Ce serait loin des 4,3 puis 4,4 millions d'électeurs des deux tours de la primaire de la droite en novembre, et des 2,7 puis 2,9 millions de votants de la primaire PS de 2011.
"La participation est forte, dans certaines circonscriptions plus importante qu'en 2011", a noté en milieu de matinée le président de la Haute autorité des primaires citoyennes, Thomas Clay, sur BFMTV.
"Je souhaite qu'il y ait plus d'un million et demi" de votants, a déclaré pour sa part le candidat socialiste Vincent Peillon, qui s'est lancé dans la course il y a six semaines seulement. "C'est important, donner de la force à la gauche", a-t-il dit avant de voter dans le 5e arrondissement de Paris.
« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.
Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.
À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.
Fondé sur le principe du pollueur-payeur, un amendement porté par la droite sénatoriale au budget 2026 propose de taxer les bateaux de croisières lors de chaque escale en France, à hauteur de 15 euros par passager. Son rendement est évalué à 75 millions d’euros par an.
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