Primaire de la gauche: Filoche dépose un recours contre son éviction

Primaire de la gauche: Filoche dépose un recours contre son éviction

L'ancien inspecteur du travail Gérard Filoche a présenté lundi un recours contre son éviction de la primaire de la gauche...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien inspecteur du travail Gérard Filoche a présenté lundi un recours contre son éviction de la primaire de la gauche organisée par le PS, a-t-on appris de sources concordantes.

Ce recours, daté du 18 décembre et dont l'AFP a eu copie, a été envoyé lundi après-midi à la Haute autorité des primaires citoyennes (HAPC), qui tranchera le contentieux.

M. Filoche, dont la candidature avait été jugée "sérieuse" par la HAPC, n'a finalement pas été retenu samedi faute de parrainages suffisants.

Dans sa réclamation de quatre pages, M. Filoche n'insiste "pas tant sur le nombre de parrainages, car ils comptent comme ils veulent, mais plutôt sur la légitimité politique" de son éviction, a-t-il déclaré à l'AFP.

Parmi les arguments invoqués, M. Filoche, qui "demande à la HAPC de retenir sa candidature aux primaires citoyennes", souligne qu'il est "membre de la direction du parti socialiste depuis 22 ans, du Conseil national, du Bureau national et parrainé par plus de dix mille adhérents et sympathisants", ce qui lui offre "à l'évidence une légitimité lui permettant de participer aux primaires citoyennes".

Selon M. Filoche, il ressort également qu'"aucune décision collective applicable ne fixe les règles applicables aux primaires citoyennes ni la liste des partis invités à y participer".

L'ancien inspecteur du travail, pourtant membre du PS, estime aussi qu'il a été désigné candidat par le "parti politique Filoche2017" et qu'à ce titre, comme pour François de Rugy (Parti écologiste), Sylvia Pinel (PRG) ou Jean-Luc Bennahmias (UDE), "les conditions à la recevabilité d’une candidature (...) et notamment l'exigence de parrainages ne lui sont pas applicables".

Contactée par l'AFP, la HAPC a indiqué que le délai pour former un recours expirait lundi soir à minuit et que l'instance n'avait pas d'échéance imposée pour rendre sa décision.

Dans la même thématique