Primaire: Le Foll ne rendra pas public son choix
Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll ne rendra pas public son choix pour la primaire organisée par le PS "jusqu'au...

Primaire: Le Foll ne rendra pas public son choix

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll ne rendra pas public son choix pour la primaire organisée par le PS "jusqu'au...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll ne rendra pas public son choix pour la primaire organisée par le PS "jusqu'au premier tour", a-t-il indiqué mercredi, expliquant vouloir "pouvoir être utile au rassemblement".

"Je ne ferai pas de choix jusqu'au premier tour", a déclaré ce proche de François Hollande sur France Info, précisant qu'il irait néanmoins voter, sans rendre public son choix. "Je veux être en capacité aussi de pouvoir être utile au rassemblement".

Stéphane Le Foll a cependant rappelé qu'il avait exclu de voter pour Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.

"L'enjeu après le début de cette campagne (...) ça va être de se rassembler et il devra y avoir des personnalités politiques qui seront là pour rappeler à tout le monde que l'essentiel c'est le rassemblement. Je compte bien être là au moment où ce sera nécessaire", a-t-il affirmé.

"Je serai de toute façon courageux, mais au bon moment", a-t-il ajouté.

Interrogée sur France 2 sur son choix pour la primaire, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal a de son côté indiqué qu'elle "jugerait la cohérence entre le discours et les actes", rappelant au passage son différend avec l'ex-Premier ministre Manuel Valls sur les boues rouges.

"J'ai un grand respect du débat démocratique, je regarde, j'écoute, je ne demande qu'à être convaincue", a-t-elle déclaré. "Je jugerai la cohérence entre le discours et les actes, ce qu'il faut c'est de la créativité mais aussi de la crédibilité", a-t-elle souligné.

"Il faut faire preuve de courage, résister aux différents lobbys, ce n'est pas toujours ce qui a été fait - souvenons-nous de l'accord donné par Manuel Valls sur le rejet des boues rouges en Méditerranée face au chantage à l'emploi qui n'a pas de sens car détruire la nature, c'est détruire l'emploi", a ajouté Mme Royal.

Interrogé sur le projet porté par l'ex-ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, candidat à l'Elysée hors primaire, Mme Royal a déclaré: "J'observe avec bienveillance ce qui est fait, ce qui est dit, c'est quelqu'un tourné vers le futur, qui essaye d'inventer le futur, qui connaît bien les enjeux de la mondialisation".

"Le moment venu, il faudra le rassemblement des forces progressistes, des forces de gauche, des forces de la créativité", a-t-elle souligné.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mirecourt: French president Emmanuel Macron
6min

Politique

Macron veut interdire les portables au lycée : mesure qui « va dans le bon sens » ou « peine perdue » ?

Le chef de l’Etat a annoncé que les téléphones portables allaient « sans doute » être interdits dès la rentrée prochaine dans les lycées. C’est « faisable », soutient le sénateur Renaissance Martin Lévrier. « Il est incorrigible. C’est une annonce par jour pour exister », raille le sénateur LR Max Brisson, opposé à l’interdiction au lycée. « Une annonce un peu surréaliste » qui élude les vrais problèmes, dénonce la sénatrice PS Colombe Brossel.

Le

France Marseille vs Newcastle: Pre-Match Security Highlights
3min

Politique

« Violences policières » : la gauche du Sénat demande une commission d’enquête sur de « potentiels dysfonctionnements » au sein de l’IGPN et l’IGGN

Suite aux récentes révélations mettant en cause les forces de l’ordre dans des affaires de violences au sein des personnes dépositaires de l’autorité publique, la gauche du Sénat demande à la commission des lois de se doter des prérogatives d’une commission d’enquête visant à examiner les conditions dans lesquelles l’IGPN et l’IGGN exercent leurs prérogatives.

Le

Paris : Debate session on the draft budget law for 2026
4min

Politique

Budget de la Sécu : la règle de l’entonnoir peut-elle faciliter un compromis ?

Mercredi, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à trouver une un accord en commission mixte paritaire sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Le texte repart donc pour une nouvelle lecture en séance publique à partir de mardi, à l’Assemblée nationale. Les députés vont plancher sur le texte sorti du Sénat et conformément à la règle dite de l’entonnoir, leur droit d’amendement est limité. Ce qui va accélérer les débats mais sera-t-il suffisant pour arriver à un compromis ? Explications.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
4min

Politique

Décentralisation : un rapport du Sénat remis au Premier ministre

Afin d’accompagner Sébastien Lecornu vers son engagement d’un grand acte de décentralisation, Gérard Larcher avait fait parvenir le 31 octobre la contribution du Sénat. Le document que Public Sénat a pu consulter appelle à consacrer un principe de différentiation et d’autonomie fiscale des collectivités.

Le