Primaire: Valls en tête, Hamon en forte hausse, selon un sondage
Manuel Valls arriverait largement en tête (43%) au premier tour de la primaire initiée par le PS, devant les ex-ministres Arnaud...

Primaire: Valls en tête, Hamon en forte hausse, selon un sondage

Manuel Valls arriverait largement en tête (43%) au premier tour de la primaire initiée par le PS, devant les ex-ministres Arnaud...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Manuel Valls arriverait largement en tête (43%) au premier tour de la primaire initiée par le PS, devant les ex-ministres Arnaud Montebourg (25%) et Benoît Hamon (22%), qui connaît une forte progression, selon un sondage Harris Interactive pour France Télévisions.

L'ancien Premier ministre arriverait en tête au premier tour, le 22 janvier, avec 43% des voix (-2 par rapport à décembre). 12% (-17) des sondés sympathisants de la gauche non socialiste et57% (-5) des sympathisants du PS voteraient pour lui, selon ce sondage réalisé pour France Télévisions.

M. Montebourg obtiendrait lui 25% (-3), juste devant M. Hamon (22%), en hausse de 11 points. L'écart entre les deux hommes se situe dans la marge d'erreur du sondage. M. Hamon est en particulier soutenu par les sondés non sympathisants du PS (45%, +26). 17% (+9) des personnes interrogées proches du PS déclarent vouloir voter pour lui.

Suivraient ensuite, selon ce sondage, Vincent Peillon (7%, non testé lors de la précédente enquête), la radicale de gauche Sylvia Pinel (2%) et les écologistes François de Rugy (1%) et Jean-Luc Bennahmias (0,5%).

M. Valls l'emporterait au second tour, organisé le 29 janvier, face à M. Montebourg, avec 55% des voix, et contre M. Hamon (57% des voix contre 43%).

42% (-8) des personnes interrogées se disent par ailleurs "intéressées" par cette primaire. Cette élection suscite "beaucoup" d'intérêt chez 13% des sondés et "assez" chez 29% d'entre eux. 30% des sondés se disent en revanche "pas vraiment" intéressées et 28% "pas du tout".

Sondage réalisé en ligne du 2 au 4 janvier auprès d'un échantillon de 6.245 personnes de plus de 18 ans (méthode des quotas), comprenant un échantillon de 478 inscrits sur les listes électorales déclarant qu'ils iront certainement voter à cette primaire. La marge d'erreur varie entre 2 et 4,5 points selon les pourcentages obtenus.

Partager cet article

Dans la même thématique

Primaire: Valls en tête, Hamon en forte hausse, selon un sondage
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Primaire: Valls en tête, Hamon en forte hausse, selon un sondage
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le