Privatisation d’ADP : avec Bruno Le Maire, « nous n’avons pas la même conception de la démocratie » considère Jérôme Durain

Privatisation d’ADP : avec Bruno Le Maire, « nous n’avons pas la même conception de la démocratie » considère Jérôme Durain

Jérôme Durain, sénateur PS de la Saône-et-Loire, revient sur le référendum d’initiative partagée (RIP), demandé par 248 parlementaires, sur la privatisation d’Aéroports de Paris.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Interrogé sur la privatisation d’Aéroports de Paris, hier, Bruno Le Maire a parlé « d’attelage étrange », concernant les parlementaires qui ont demandé le recours au RIP. Ce matin, il a enfoncé le clou en accusant ces mêmes parlementaires de « faire le jeu des populismes ».

Pour Jérôme Durain, le RIP est une disposition prévue par la Constitution. Ainsi, « si appliquer la Constitution, c’est faire le jeu du populisme, [il] ne comprend plus rien ». Pour lui, si l’utilisation du RIP « affaiblit la démocratie », alors, « nous n’avons pas la même conception de la démocratie ».

Bruno Le Maire fait « de la basse politique »

Concernant les accusations de collusion, entre la droite et la gauche, Jérôme Durain a envie d’ « hurler de rire ». Il rappelle qu’ « il y a deux ans, on nous expliquait qu’il fallait dépasser les clivages » et, maintenant, « c’est une aberration et on franchit la barrière des espèces ».

En tout cas, Jérôme Durain confirme qu’ « on ne vend pas les bijoux de famille impunément », considérant qu’ « on a déjà payé cher avec la privatisation des autoroutes ». Pour lui, « il y a une prise de conscience dans l’ensemble des bancs que c’est une erreur ».

Après la mobilisation des parlementaires, reste encore à faire signer 10 % du corps électoral, soit 4,5 millions de Français. Jérôme Durain n’est pas inquiet, pour lui, « le travail démocratique » commence et il « [fera] campagne, que ça plaise ou non au gouvernement ».

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