Politique
Dans une lettre adressée aux maires de France, le premier ministre répète qu’« un grand acte de décentralisation sera bientôt présenté devant le Parlement pour définir précisément la compétence de chacun ».
Le
Par Yann Quercia
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L’annonce a été faite hier à l’Assemblée nationale. L’image est rare : élus de droite et de gauche, réunis sur la même photo. Il a fallu une semaine pour réunir 185 parlementaires en faveur d’un référendum contre la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP). Un référendum dit d’initiative partagée, que permet la Constitution. « D’un point de vue juridique, je n’ai pas à en juger. C’est un dispositif prévu par la Constitution et il faut rappeler que c’est le conseil constitutionnel qui juge de la constitutionnalité de la demande » réagit ce matin Marc Fesneau.
Il faut rappeler que si « un cinquième des parlementaires (donc députés et sénateurs réunis, ndlr), soutenu par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales », soit 4,7 millions de personnes, sont réunis, une proposition de loi peut être soumise à référendum.
Marc Fesneau s’étonne de cette alliance et dénonce un « coup politique » : « Politiquement il y a quelque chose d’étonnant, c’est la photo à laquelle on a assisté hier. Il y a quelque chose d'une alliance de circonstance assez étonnante (...) Manifestement c'est un coup politique. »
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