Face aux conséquences d’une « dissolution insensée », cause de « dangerosité et d’instabilité », le président LR de l’Association des maires de France veut faire des communes « un pôle de stabilité », rejetant toute responsabilité des collectivités dans le dérapage des finances publiques. Reçu par Michel Barnier ce mardi, il assure ne rien « attendre ».
Privatisations : « Il faut prendre le problème avec un maximum de recul et sans parti pris » tempère Jean-François Husson
Par Marion D'Hondt
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Jean-François Husson, sénateur LR, constate que « les idées d’aujourd’hui ne sont plus les idées d’hier » et que les marqueurs politiques ont changé. L’important, pour la droite, est de « retrouver les grandes lignes d’action » pour construire « une lisibilité des projets. »
Sur les privatisations, la droite est traditionnellement libérale. Mais le sénateur s’interroge : « Quelles sont les valeurs qui nous déterminent ? » Il constate que, sur ce sujet, « les points de vue divergent à l’intérieur de toutes les familles. »
À titre personnel, Jean-François Husson « n’a pas d’idée préconçue » sur la privatisation. Il rappelle que « droite et gauche ont privatisé avec des fortunes diverses. » Sur Aéroports de Paris, il prend le problème « avec recul et sans parti pris. »
Pour Jean-François Husson, l’important est de connaître « les modalités de la privatisation », ainsi que « les apports que le Sénat peut amener au texte. » En effet, rappelle-t-il, « le texte est sorti de l’Assemblée avant la crise sociale, dans un état d’esprit différent. »
L’apport majeur du Sénat portera sur « les outils de régulation. » En effet, Jean-François Husson considère que « le dispositif actuel de régulation est loin d’être au meilleur niveau. »
En cas de commission mixte paritaire, le sénateur sera attentif à « l’image et [au] travail qui est attendu. » Il conclut : « Parfois, des décisions qui sont incomprises sont reconnues, quelque temps après, comme de bonnes décisions. »