Privatisations : « Il faut prendre le problème avec un maximum de recul et sans parti pris » tempère Jean-François Husson

Privatisations : « Il faut prendre le problème avec un maximum de recul et sans parti pris » tempère Jean-François Husson

Jean-François Husson, sénateur de la Meurthe-et-Moselle et co-rapporteur de la loi Pacte, s’exprime sur les projets de privatisations qui divisent les groupes politiques.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Jean-François Husson, sénateur LR, constate que « les idées d’aujourd’hui ne sont plus les idées d’hier » et que les marqueurs politiques ont changé. L’important, pour la droite, est de « retrouver les grandes lignes d’action » pour construire « une lisibilité des projets. »

Sur les privatisations, la droite est traditionnellement libérale. Mais le sénateur s’interroge : « Quelles sont les valeurs qui nous déterminent ? » Il constate que, sur ce sujet, « les points de vue divergent à l’intérieur de toutes les familles. »

À titre personnel, Jean-François Husson « n’a pas d’idée préconçue » sur la privatisation. Il rappelle que « droite et gauche ont privatisé avec des fortunes diverses. » Sur Aéroports de Paris, il prend le problème « avec recul et sans parti pris. »

Pour Jean-François Husson, l’important est de connaître « les modalités de la privatisation », ainsi que « les apports que le Sénat peut amener au texte. » En effet, rappelle-t-il, « le texte est sorti de l’Assemblée avant la crise sociale, dans un état d’esprit différent. »

L’apport majeur du Sénat portera sur « les outils de régulation. » En effet, Jean-François Husson considère que « le dispositif actuel de régulation est loin d’être au meilleur niveau. »

En cas de commission mixte paritaire, le sénateur sera attentif à « l’image et [au] travail qui est attendu. » Il conclut : « Parfois, des décisions qui sont incomprises sont reconnues, quelque temps après, comme de bonnes décisions. »

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