Procès Aubier : «Le fond du débat est éclairant», pour Jean-François Husson
Jean-François Husson, qui représente le Sénat au procès du pneumologue Michel Aubier, accusé de parjure devant une commission d’enquête, a réagi sur notre antenne après avoir pris la parole durant l’audience.

Procès Aubier : «Le fond du débat est éclairant», pour Jean-François Husson

Jean-François Husson, qui représente le Sénat au procès du pneumologue Michel Aubier, accusé de parjure devant une commission d’enquête, a réagi sur notre antenne après avoir pris la parole durant l’audience.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Il était à l’époque le président de la commission d’enquête sur le coût de la pollution de l’air. Le sénateur Jean-François Husson a pris la parole ce mercredi au procès Aubier, celui du pneumologue accusé d’avoir menti sous serment face aux sénateurs en ne révélant pas ses liens avec Total. « Quand on est dans le fond du débat, c’est éclairant », a déclaré à Public Sénat le sénateur de la Meurthe-et-Moselle Jean-François Husson.

« La question qui est une faute par rapport au fait d’avoir prêté serment, c’est qu’on lui a demandé s’il avait des liens d’intérêt avec des acteurs économiques. Il a répondu clairement non, en tout les cas quand il a prêté serment et on s’est aperçu, et l’audition l’a démontré, notamment avec la société Total, ça a démarré dès 1997 avec Elf Aquitaine. »

Défense du travail du Sénat

Le Sénat, qui s’est porté partie civile dans l’affaire, a essuyé des critiques de la part de la défense (lire notre article). « C’est dommage, c’est peut-être les effets de manche des prétoires », a réagi le sénateur :

« Je me suis attaché en tant que président de la commission d’enquête et avec les membres de la commission à conduire avec objectivité, indépendance et impartialité les débats. L’objectif est de montrer que le Sénat fait un travail de fond. »

« Je crois que ce n’est pas, d’abord, une bonne manière, et en plus ce n’est pas respecter les institutions. », a-t-il ajouté. « Moi je respecte l’institution judiciaire, je ne mêle pas de savoir si le travail est bien fait. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le