Procès Fillon : l’Assemblée demande 1 million d’euros, «le bureau aurait pu être informé» réagit Éric Woerth
Dernier jour du procès des époux Fillon ce mardi 10 mars. En cas de condamnation pour emploi fictif, l’Assemblée Nationale réclame 1 million d’euros aux accusés.

Procès Fillon : l’Assemblée demande 1 million d’euros, «le bureau aurait pu être informé» réagit Éric Woerth

Dernier jour du procès des époux Fillon ce mardi 10 mars. En cas de condamnation pour emploi fictif, l’Assemblée Nationale réclame 1 million d’euros aux accusés.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Dans l’affaire des emplois fictifs de Pénélope Fillon, l’Assemblée nationale s’est portée partie civile. Elle réclame plus d’un million d’euros, correspondant au montant des salaires versés à Pénélope Fillon - par son mari François et par Marc Joulaud, ses employeurs - auquel s’ajoute le montant des cotisations salariales patronales.

Si les époux sont reconnus coupables de ces accusations, ils auront alors l’obligation de verser cette somme à l’institution parlementaire. Pour Éric Woerth, député LR et ancien ministre, cette demande de l’Assemblée « n’est pas anodine ». « C'est un acte qui peut se discuter. Ce n'est peut-être pas populaire ce que je dis. Le bureau aurait pu être informé, ou du moins participer à la décision. »

« C'est une décision du président de l'Assemblée, je respecte parfaitement le président de l'Assemblée » nuance l’élu républicain. « Mais je pense qu'au moins une décision du bureau aurait peut-être été une bonne chose. »

Éric Woerth apporte son soutien à François Fillon en filigrane, et, interrogé sur les accusations, évoque « une autre époque ». « Fillon paye pour ce qu'il a fait ou pas fait, c'est une autre époque… tout a été dit au procès » déclare-t-il. « Ce n’est pas un ami intime mais je pense à lui personnellement, c'est très difficile ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Procès Fillon : l’Assemblée demande 1 million d’euros, «le bureau aurait pu être informé» réagit Éric Woerth
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le