Après un discours particulièrement scruté à la Sorbonne, Emmanuel Macron a répété sa volonté « d’ouvrir le débat » sur la mutualisation des armes nucléaires françaises avec les autres Etats de l’Union européenne. Si le président de la République est resté flou sur ses propositions, ces déclarations ont suscité un rejet quasi unanime au sein de la classe politique française.
Projet de loi « d’urgence économique et sociale » : « Ne faisons pas d’obstruction » parlementaire, demande Gilles Le Gendre
Par Public Sénat
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La séquence législative qui s’ouvre cette semaine sera brève. Le projet de loi contenant les mesures énoncées par Emmanuel Macron le lundi 10 décembre sera présenté en Conseil des ministres ce mercredi, avant d’être examiné par l’Assemblée nationale le lendemain, et au Sénat le vendredi. « Nous partirons en vacances avec l'ensemble des dispositifs votés, pour qu'ils puissent tous s'appliquer dès le début de l'année 2019 », assuré Gilles Le Gendre, le président du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale, invité de Public Sénat.
Précisant que le texte est « très simple », qu’il se résumera à « un tout petit nombre d’articles » et que « tout ce qui peut l’être » sera renvoyé à des décrets, le député de Paris estime qu’il n’y a aucune raison que la discussion parlementaire sur ce projet de loi ne s’attarde. « A priori, la question ne prête pas à des questions interminables », a-t-il déclaré. « Ayons l'esprit de responsabilité les uns et les autres. Les Français attendent que ces mesures puissent s’instaurer dès le début de l’année 2019 […] Ne faisons pas d’arguties, de procédures ou d’obstruction, nous devons voter ce texte. »