Face aux conséquences d’une « dissolution insensée », cause de « dangerosité et d’instabilité », le président LR de l’Association des maires de France veut faire des communes « un pôle de stabilité », rejetant toute responsabilité des collectivités dans le dérapage des finances publiques. Reçu par Michel Barnier ce mardi, il assure ne rien « attendre ».
PS : Olivier Faure dresse un inventaire sans concession du quinquennat Hollande
Par AFP (sujet vidéo de Jordan Klein)
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Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a dressé lundi soir un inventaire sans concession du quinquennat de François Hollande, appelant une nouvelle fois en conclusion de son discours à l'unité de la gauche, à quelques mois des européennes.
Dans ce discours d'environ quarante minutes, prononcé au nouveau siège du PS à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), M. Faure a fustigé l'absence de « vision » initiale de l'ancien président de la République, et la dérive d'un pouvoir qui est sorti de son « socle de valeurs ».
S'il a énuméré assez longuement certaines des réussites du quinquennat, M. Faure a déploré le « débat manqué » autour du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), « l'occasion manquée de la remise à plat fiscale » et surtout, la déchéance de nationalité et la loi travail, qui ont donné aux Français le sentiment d'être « trahis ».
M. Faure, qui espère nouer une alliance aux européennes avec les autres formations de la gauche pro-européenne et écologiste, a aussi regretté que les socialistes n'aient pas « assez associé l'ensemble de la gauche à (leurs) décision et à (leurs) actions ».
« Il n'y a pas de gauches irréconciliables (...) C'est le sens même de notre renaissance que de travailler à celle de la gauche tout entière », a-t-il lancé, en référence à la formule prêtée à l'ex-Premier ministre Manuel Valls.
Ironie de l'histoire, l'ancien député « frondeur » Laurent Baumel a salué auprès de la presse le discours de l'ancien président du groupe PS à l'Assemblée. « La tonalité d'ensemble est à la distanciation et à la rupture. Donc moi ça me va », a commenté le chef de file de l'aile gauche du PS, se félicitant de propos qui « créent les conditions possibles d'un rassemblement de la gauche ».