Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Quand Cazeneuve et Doligé manient l’ironie dans l’hémicycle
Par Public Sénat
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Soulignant les approbations de son parti aux mesures prises par Bernard Cazeneuve quand il était ministre de l’Intérieur, Eric Doligé a ensuite établi une liste de cinq souhaits.
« En premier, je souhaite que vous n’ayez pas recours au 49.3 » a-t-il commencé, en référence à l’ancien premier ministre Manuel Valls qui l’a utilisé six fois.
Le sénateur a continué en souhaitant que les « ministres répondent enfin aux questions posées par la majorité sénatoriale », et que Bernard Cazeneuve « ne subisse pas une « Valls » de démissions ministérielles ». Une référence à Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron, anciens ministres aujourd’hui candidats à la présidentielle face à Manuel Valls
Toujours sur le ton de l’humour, le sénateur dit regretter « l’absence répétée de Ségolène Royal » demandant à la ministre d’être plus présente. « Ses prises de position décalées sur Notre-Dame-des-Landes ou Fidel Castro devraient nous être réservées » ironise-t-il.
« Monsieur le sénateur, il y a bien entendu des moments d’affrontement dans la vie politique, mais il peut aussi y avoir des grands moments d’amabilité, et nous venons d’en vivre un » a répondu Bernard Cazeneuve sous les rires des sénateurs.
Le premier ministre en a également profité pour faire sa propre liste de souhaits aux sénateurs LR. Dans l’ordre, « un niveau de questions au gouvernement élevé pour nourrir la confrontation mutuelle » et la fin des outrances. « Je sais que de ce point de vue, je peux vous faire confiance » a-t-il moqué.
Le premier ministre en a profité pour lancer une pique contre François Fillon, en espérant que « ce soit bien le programme qu’on a prévu d’appliquer pendant les primaires que l’on assume après ces primaires ». Une référence aux reculades de François Fillon sur la réforme de la sécurité sociale.