Quand les réseaux sociaux s’attaquent aux inégalités homme-femme

Quand les réseaux sociaux s’attaquent aux inégalités homme-femme

Invitée de l’émission « On va plus loin »  à l’occasion de la journée des droits des femmes, Natacha Quester-Séméon, porte-parole de « #JamaisSansElles », est venue nous parler de ce mouvement qui milite pour l’égalité homme-femme dans la société française.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après avoir découvert il ya un an et demi, que, lors d’un évènement politique se déroulant à l’Elysée, aucune femme experte n’avait été conviée, Natacha Quester-Séméon a réagi sur les réseaux sociaux. De là est né le mouvement « #JamaisSansElles », qui défend la mixité dans la société. Son but est de faire participer les hommes comme les femmes : « A l’origine, il y a un an, on a eu cette idée de lancer un appel, en demandant aux hommes de s’engager pour plus de mixité. C'est-à-dire que ce sont des dirigeants masculins, dans divers domaines, qui s’engagent à ne plus intervenir dans un évènement public où il n’y a pas au moins une femme ». Pour Natacha Quester-Séméon, le fait de faire participer à des initiatives des femmes et des hommes, permet d’avoir une force de frappe plus importante.

Et lorsque se déroule en France un évènement où les femmes ne sont pas conviées, chacun peut utiliser le hashtag « JamaisSansElles et le signaler sur les réseaux sociaux. « Il faut vraiment qu’il y ait des femmes, d’une façon ou d’une autre, à des postes de responsabilité. Ce n’est pas seulement une question de visibilité » ajoute-elle.

Alors que la campagne présidentielle bat son plein, « #JamaisSansElles » a proposé une charte aux candidats pour qu’ils s’engagent à défendre la mixité. Pour l’heure, Emmanuel Macron et Benoît Hamon l’ont signée.

Dans la même thématique

Quand les réseaux sociaux s’attaquent aux inégalités homme-femme
3min

Société

Affaire Bétharram : « Nous avons besoin de briser le silence », demande Sarah El Haïry

Accusé par la gauche d’avoir minimisé sa connaissance des faits de l’affaire Bétharram, François Bayrou sera auditionné le 14 mai à l’Assemblée nationale par la commission d’enquête parlementaire sur « les modalités du contrôle par l’État des violences dans les établissements scolaires ». « Les violences sexuelles, en particulier sous institution, sont encore sous le poids du silence profond », déplore Sarah El Haïry, Haute-commissaire à l’Enfance, invitée sur Public Sénat ce mercredi 30 avril.

Le