Quand les Russes franchissent le pont
19 km, c'est la longueur du nouveau pont qui relie la Crimée à la Russie. Voulu par Vladimir Poutine il entérine l'annexion, contestée, de cette province ukrainienne par Moscou. L'Info dans le rétro revient sur inauguration par le président russe nouvellement réélu. Une démonstration de force qui en rappelle une autre, avec l'inauguration d'un pont construit par le génie de l'armée rouge en 1946 à Bratislava et qui illustrait la mainmise de l'URSS sur la Tchécoslovaquie.

Quand les Russes franchissent le pont

19 km, c'est la longueur du nouveau pont qui relie la Crimée à la Russie. Voulu par Vladimir Poutine il entérine l'annexion, contestée, de cette province ukrainienne par Moscou. L'Info dans le rétro revient sur inauguration par le président russe nouvellement réélu. Une démonstration de force qui en rappelle une autre, avec l'inauguration d'un pont construit par le génie de l'armée rouge en 1946 à Bratislava et qui illustrait la mainmise de l'URSS sur la Tchécoslovaquie.
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Par Adrien BAGET

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"L’autre info dans le rétro cette semaine nous emmène en Crimée. L’image de Vladimir Poutine en aventurier vêtu d’un blouson, pantalon relevé ouvrant la route à un convoi sur un pont construit par son pays. Une manière d’inaugurer en grande pompe un ouvrage d’art et de souligner la revendication de souveraineté de la Russie sur cet espace disputé avec l’Ukraine. Une impression impérialiste, qui n’est pas sans rappeler une autre image sur autre un pont, beaucoup plus ancienne.

C’était à Bratislava, en 1946 et le maréchal soviétique Koniev, libérateur de la Tchécoslovaquie, était accompagné par le Premier ministre et les autorités communistes tchèques. La traversée collective du pont, en marchant bien en rang, la coupure du ruban, tout était fait dans la plus belle tradition de lancement des grands ouvrages d’art. L’image de 1946 manifestait déjà la mainmise du géant soviétique sur les Tchèques et au-delà sur toute l’Europe de l’Est. L’image de Vladimir Poutine aujourd’hui exprime un impérialisme, la différence entre les deux tient dans la justification par le communisme comme idéologie internationaliste alors que Vladimir Poutine avance sans fard…sans rien afficher d’autre que sa force."

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