Quatennens n’exclut pas que LFI s’intègre dans un cadre plus large à la présidentielle

Quatennens n’exclut pas que LFI s’intègre dans un cadre plus large à la présidentielle

"La France insoumise sera-t-elle le cadre, ou appuiera-t-elle un cadre" plus large? Son coordinateur Adrien Quatennens s'est...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"La France insoumise sera-t-elle le cadre, ou appuiera-t-elle un cadre" plus large? Son coordinateur Adrien Quatennens s'est interrogé mercredi sur le rôle joué par le mouvement, aujourd'hui "point d'appui utile", lors de la présidentielle de 2022.

Interrogé par des journalistes sur le devenir de la marque LFI après des européennes ratées (6,3%), à trois ans de l'élection présidentielle, il a expliqué, citant l'ancien bras droit de Jean-Luc Mélenchon François Delapierre: "Il faut concevoir des objets adaptés à la situation et les réévaluer sans cesse", pouvoir "les casser nous-mêmes et en refaire d'autres".

"Cela ne présage pas du sort de LFI", actuellement un "point d'appui utile au service de l'implication du peuple en politique" que "nous avons l'intention d'améliorer", a précisé M. Quatennens. Mais "on serait déraisonnable de dire que l'on sait d'avance", a déclaré le député du Nord, avant de s'interroger: pour la présidentielle, "est-ce que LFI sera le cadre, ou appuiera-t-elle un cadre" plus large?

Sans préciser davantage, il ne faisait pas référence à d'éventuels accords au sommet avec d'autres formations de gauche, que les Insoumis se sont toujours refusés à envisager.

Après plusieurs mois de tensions internes, émaillés par le départ de plusieurs cadres critiquant le manque de démocratie interne du mouvement, Adrien Quatennens a vanté les évolutions proposées par la direction en juin. "La priorité de l'organisation n'est pas de viser à ce que tout le monde y soit bien, mais d'en faire un outil de combat", a-t-il confié.

"Même dans l'état dans lequel nous sommes aujourd'hui, si dans une semaine la présidentielle arrivait, tout le monde serait immédiatement en rang", a-t-il ajouté.

Dans la même thématique

Paris : QAG au Senat
5min

Politique

Narcotrafic : « Le garde des Sceaux semble avoir suivi de près nos auditions », note le rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale

Nouveau statut de repenti, nouveau parquet national anticriminalité organisée (PNACO), nouveau crime « d’association de malfaiteurs en bande organisée »… Le garde des Sceaux a annoncé plusieurs pistes pour lutter contre le « haut du spectre » du narcotrafic. Des annonces qui s’inspirent largement des travaux de la commission d’enquête sénatoriale qui remettra son rapport le 14 mai.

Le

Nimes: CRS 8 deployed to combat drug trafficking in the Pissevin district
4min

Politique

Narcotrafic : comment fonctionne le statut de repenti en France ?

Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti a annoncé ce week-end une évolution du statut de repenti afin de lutter contre le « haut du spectre » du narcotrafic. Ce statut existe en France depuis la loi Perben de 2004, mais n’a été que très peu utilisé. Explications.

Le

Quatennens n’exclut pas que LFI s’intègre dans un cadre plus large à la présidentielle
3min

Politique

Convocation de Mathilde Panot pour apologie du terrorisme : « Il y a une volonté de faire taire, de la part du pouvoir en place », s’insurge Manuel Bompard

Invité de la matinale de Public Sénat, le coordinateur de la France Insoumise est largement revenu sur les accusations qui touchent son parti. La cheffe de file des députés insoumis, Mathilde Panot doit être auditionnée, demain, pour apologie du terrorisme tandis que Jean-Luc Mélenchon est visé par une plainte du gouvernement pour injures publiques. 

Le

Paris: Marie Toussaint Les Ecologistes elections europeennes 2024
7min

Politique

Parole d’eurodéputé : « Le travail parlementaire au niveau européen n’a rien à voir avec ce qu’on fait en France », explique David Cormand

[SERIE] Le Parlement européen raconté par ses eurodéputés. Pour mieux comprendre le travail à Bruxelles et Strasbourg, la parole à ceux qui font vivre l’institution : les eurodéputés. L’écologiste David Cormand se souvient du « moment d’émotion » du Brexit, puis la « fierté », lors du vote du Pacte vert, où l’eurodéputé a eu le sentiment de « peser sur le réel ». « Si les Verts n’avaient pas été là, l’obsolescence prématurée n’aurait pas été interdite », illustre David Cormand.

Le