Quatre hommes -Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel- sont désormais officiellement candidats pour briguer la tête...
Quatre candidats pour prendre la tête d’un PS à la dérive
Quatre hommes -Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel- sont désormais officiellement candidats pour briguer la tête...
Par Stéphanie LEROUGE
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Quatre hommes -Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel- sont désormais officiellement candidats pour briguer la tête du PS et tenter de lui redonner vie après les débâcles électorales de 2017.
Tous quatre ont vu leur candidature validée par la commission préparatoire du congrès, a indiqué samedi Rachid Temal, le coordinateur du parti, à l'issue d'un conseil national du PS.
"Le Congrès est lancé, maintenant il y a deux mois de débats dans les fédérations, dans les sections", a déclaré M. Temal à la presse. Les deux tours de l'élection, auxquels 102.000 militants sont appelés à participer, auront lieu les 15 et 29 mars. Le 78e Congrès du PS se tiendra à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) les 7 et 8 avril.
Stéphane Le Foll, le 30 septembre 2017 à Paris
AFP/Archives
Deux candidatures, celles de la députée des Deux-Sèvres Delphine Batho et de Myriam Petit, une militante, ont été rejetées faute d'avoir recueilli les parrainages suffisants --seize membres du Conseil national, contre un seul auparavant.
Le conseiller régional Julien Dray, qui hésitait, ne s'est finalement pas présenté.
Le président du groupe des députés socialistes (Nouvelle Gauche) Olivier Faure, lors d'une conférence de presse à l'Assemblée, le 22 juin 2017
AFP/Archives
L'ancienne ministre de l'Ecologie, qui avait ardemment combattu depuis deux semaines le relèvement du nombre de parrainages requis, décidé en décembre, a pris acte devant la presse de la décision de la commission, tout en la jugeant "contraire à l'intérêt collectif de la gauche, contraire à l'intérêt collectif du PS".
"Le combat continue (...) J'ai commencé une démarche politique que je vais poursuivre", a déclaré Mme Batho, promettant de ne pas quitter le parti.
S'exprimant après elle devant les journalistes, le député Luc Carvounas l'a "appelé(e) à venir à (ses) côtés plutôt que de rester à la porte du congrès". "Nous avons cette même ambition de renverser la table, de tourner la page, de changer les pratiques", a-t-il argumenté.
"Delphine est utile à ce parti (...) C'est quelqu'un de talent", a souligné M. Faure, tout en regrettant la "forme" de ses critiques. "Ce qu'elle veut dire c'est qu'il faut changer profondément et c'est ce que nous allons faire".
- 'Le match n'est pas plié' -
Au seuil de la campagne, le président des députés PS à l'Assemblée apparaît plus que jamais comme le favori de l'élection, après avoir reçu le soutien de l'ex-première secrétaire Martine Aubry, du collectif "Vive la Social-Démocratie" emmené notamment par l'ancien député vallsiste Philippe Doucet, et du "collectif des fédérations" conduit par Sébastien Vincini et Emmanuel Grégoire, patrons des puissantes fédérations de Haute-Garonne et de Paris.
Le ralliement de Valérie Rabault, représentante de la motion "La Fabrique" lors du Congrès de Poitiers de 2015, a permis à M. Faure d'agréger une partie de l'aile gauche du parti, selon Willy Bourgeois, proche d'Arnaud Montebourg.
Luc Carvounas lors d'une réunion de campagne à Paris, le 20 mai 2015
AFP/Archives
"Olivier va faire un périmètre très large (...) Il a su redonner envie aux socialistes d'avoir un destin commun", a affirmé samedi à l'AFP le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel.
Si MM. Faure et Le Foll ne se distinguent pas forcément beaucoup "sur le fond et les valeurs", il y a une "vraie différence" entre les deux hommes sur le plan de la "démarche", "plus collective" pour M. Faure, et sur le plan de l'organisation du PS, que le patron des députés PS s'est engagé à bousculer, estime l'ancienne porte-parole du parti Corinne Narassiguin.
Stéphane Troussel, le 24 juin 2017 à Paris
AFP/Archives
Le match, pour autant, n'est "pas plié", selon Mme Narassiguin. "La grosse inconnue, c'est qui votera" et "combien viendront voter", note-t-elle. Après le départ de nombreux militants vers La République en marche ou vers "Générations", le mouvement lancé par Benoît Hamon, bien malin qui peut dire quels sont les nouveaux équilibres au sein du Parti socialiste.
En tout état de cause, l'aile gauche apparaît très divisée, entre Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, son représentant naturel.
Chantre de l'union de la gauche et l'un des rares députés à ne pas avoir voté la confiance au gouvernement en juillet, M. Carvounas a obtenu samedi matin le soutien des amis de Benoît Hamon restés au PS, selon le député Régis Juanico.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.