« Quotidien » accuse le FN, qui dément, d’avoir fait écarter d’un déplacement trois de ses journalistes

« Quotidien » accuse le FN, qui dément, d’avoir fait écarter d’un déplacement trois de ses journalistes

L'émission "Quotidien" sur TMC a accusé mercredi le FN d'avoir fait évacuer sans ménagement trois de ses journalistes d'un...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'émission "Quotidien" sur TMC a accusé mercredi le FN d'avoir fait évacuer sans ménagement trois de ses journalistes d'un déplacement de Marine Le Pen au Salon des entrepreneurs à Paris, le FN rejetant la responsabilité sur les services de sécurité de l'événement.

Un des journalistes s'apprêtait à poser une question sur l'affaire des assistants parlementaires européens qui touche Marine Le Pen, la candidate à la présidentielle étant contrainte par le Parlement européen de restituer près de 300.000 euros pour l'emploi jugé indu de sa secrétaire Catherine Griset, payée grâce aux fonds européens.

Les trois journalistes ont d'abord été repoussés par un homme qui "travaille pour Marine Le Pen", a dit, le soir lors de l'émission, le journaliste de Quotidien qui posait la question, affirmant avoir obtenu cette information de l'organisation du Salon des entrepreneurs.

"C'est lui qui a demandé de nous dégager" à des vigiles chargés de la sécurité du salon, ce qui a été fait sans ménagement. Une violente altercation verbale a suivi.

"Plusieurs médias écrivent que Quotidien a été viré par le service d'ordre de Marine Le Pen. Or c'est celui du Salon", a tweeté Florian Philippot, bras droit de Marine Le Pen, qui n'était pas présent.

Une source FN a assuré à l'AFP que ce n'était pas sur demande du FN que ces trois journalistes avaient été écartés.

"Quotidien" est régulièrement refusée aux événements Front national. L'émission a annoncé mardi que, comme le site d'information en ligne Mediapart, son accréditation pour les "Assises présidentielles" de Marine Le Pen samedi et dimanche à Lyon, avait été refusée.

Les trois mêmes journalistes de Quotidien avaient déjà été agressés par des militants Front national, avant d'être exfiltrés par le service d'ordre du FN, lors du défilé du parti le 1er mai 2015.

Bruno Gollnisch, eurodéputé FN, avait tenté d'asséner des coups de parapluie aux journalistes, officiant à l'époque sur Canal+, tout en saisissant la perche de leur preneur de son.

Dans la même thématique

« Quotidien » accuse le FN, qui dément, d’avoir fait écarter d’un déplacement trois de ses journalistes
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

« Quotidien » accuse le FN, qui dément, d’avoir fait écarter d’un déplacement trois de ses journalistes
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le