Rabault (PS) pointe « un côté un peu brouillon de l’exercice du pouvoir » actuel
La présidente des députés socialistes Valérie Rabault a dénoncé mercredi "un côté un peu brouillon de l'exercice du pouvoir"...

Rabault (PS) pointe « un côté un peu brouillon de l’exercice du pouvoir » actuel

La présidente des députés socialistes Valérie Rabault a dénoncé mercredi "un côté un peu brouillon de l'exercice du pouvoir"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La présidente des députés socialistes Valérie Rabault a dénoncé mercredi "un côté un peu brouillon de l'exercice du pouvoir" actuel, citant les projets de loi agriculture et alimentation et contre les violences sexuelles et sexistes, ou encore les prises de position sur les aides sociales.

"Je pense que le gouvernement est dans une phase un peu brouillonne, c'est-à-dire qu'il fait des annonces et ce qui est dans le texte de loi, c'est le contraire des annonces", a déclaré Valérie Rabault sur Sud Radio.

"C'est toute une série de renoncements qui sont en train de s'enclencher, qui soit traduisent des difficultés politiques dans leur camp, soit révèlent un côté un peu brouillon de l'exercice du pouvoir", a-t-elle estimé.

Concernant les aides sociales, la cheffe de file des députés socialistes a relevé "des contradictions qui s'expriment, puisque les ministres ne semblent pas d'accord entre eux (...). C'est brouillon".

"Deuxième sujet, le président (Emmanuel Macron) annonce pendant sa campagne électorale que la prime d'activité c'est génial, qu'il faut l'augmenter de 50%, finalement il l'augmente de 20 euros et puis aujourd'hui on entend le ministre Gérald Darmanin dire +Il va peut être falloir réfléchir+ (...) ça, ce n'est pas acceptable de la part de l'exécutif", a-t-elle poursuivi.

Mme Rabault a encore taclé le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert, qui selon elle "manque d'une stratégie sur sa loi agricole". "C'est comme quand vous êtes en mer, si vous n'avez pas un cap, une boussole très claire, eh bien vous risquez de dévier, c'est ce qui s'est passé dans la discussion qu'on a eue depuis mardi dernier" sur le texte agriculture et alimentation.

Quant au ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, "on devrait l'appeler le ministre des taxes écologiques", a-t-elle lancé. "Parce que c'est quand même lui qui fait rentrer sur l'année 2018 le plus d'augmentations d'impôts dans les caisses de l'Etat, pour en faire quoi? Pas grand-chose. C'est-à-dire que ça va au budget général de l'Etat et ça ne va pas vers (...) une transition énergétique assumée et efficace".

Est-il désavoué au sein du gouvernement? "En tout cas il n'était pas présent en séance, sur tous ces sujets, personne ne l'a vu", a-t-elle relevé.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Rabault (PS) pointe « un côté un peu brouillon de l’exercice du pouvoir » actuel
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le