Radicalisation: l’Etat « se donne les moyens » pour le renseignement, selon François de Rugy

Radicalisation: l’Etat « se donne les moyens » pour le renseignement, selon François de Rugy

Le président LREM de l'Assemblée nationale François de Rugy a souligné lundi que le renseignement et la surveillance des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président LREM de l'Assemblée nationale François de Rugy a souligné lundi que le renseignement et la surveillance des personnes soupçonnées de radicalisation sont "un combat de longue haleine" et que l'Etat se "donne les moyens" en la matière.

Il a accusé sur Europe 1 ceux qui prônent l'enfermement des personnes fichées S les plus dangereuses de faire de la "surenchère": "les Etats-Unis ont eu à une époque Guantanamo et ont bien vu que ça ne marchait pas. Ca n'empêche pas les attentats et par ailleurs on se retrouve avec des personnes dont, au bout d'un moment, on ne sait plus quoi faire", a-t-il expliqué.

Soulignant que "des dizaines d'attentats ont été déjoués depuis 2015", il a noté que "le risque zéro n'existe pas". Mais "notre rôle de responsables politiques (...) c'est de réduire encore et toujours ce risque" et "la question de la surveillance" - comme celle du renseignement - "doit être toujours améliorée".

"Il faut être dans la surveillance, le renseignement. Et là on s'en donne les moyens: on va avoir 1.800 personnes recrutées spécifiquement pour le renseignement dans les cinq années qui viennent. En matière de police et de gendarmerie, (il y aura) 2.000 recrutements cette année et ce sera le même rythme pendant cinq ans pour avoir 10.000 fonctionnaires de police et de gendarmerie supplémentaires", a-t-il énuméré.

"En matière de défense nationale, (il y a) 10.000 militaires sur le terrain dans le cadre de l'opération Sentinelle", a-t-il rappelé.

L'Etat a pris des mesures "depuis trois ans (...) et à chaque fois nous sommes sortis renforcés", a-t-il encore fait valoir, soulignant qu'il s'agit d'"un combat de longue haleine".

Dans la même thématique

SIPA_01112686_000045
4min

Politique

Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage le 10 mai en Métropole ?

Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.

Le

Radicalisation: l’Etat « se donne les moyens » pour le renseignement, selon François de Rugy
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Radicalisation: l’Etat « se donne les moyens » pour le renseignement, selon François de Rugy
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le