Radicalisation : pour Luc Carvounas les maires doivent être des « lanceurs d’alerte »
Invité de l’émission Parlement hebdo, le député socialiste, Luc Carvounas demande que les maires « soient associés » aux données des fichés S présents sur leur commune.

Radicalisation : pour Luc Carvounas les maires doivent être des « lanceurs d’alerte »

Invité de l’émission Parlement hebdo, le député socialiste, Luc Carvounas demande que les maires « soient associés » aux données des fichés S présents sur leur commune.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Au lendemain de l’audition de Christophe Castaner et de Laurent Nunez devant la commission des lois du Sénat, au sujet de la tuerie de la préfecture de police, le député socialiste du Val-de-Marne, Luc Carvounas était l’invité de Parlement Hebdo sur les chaînes parlementaires.

Coauteur d’un rapport sur les collectivités territoriales et la prévention de la radicalisation, lorsqu’il était sénateur, Luc Carvounas regrette le manque de moyens pour les collectivités territoriales et les services de renseignements en matière de radicalisation.

« On est à quelques mois des élections municipales. Je pense que les maires, qui sont le premier guichet républicain, il faut les associer à ce qu’on appelle les fichiers S (…) Les maires, avec les services municipaux, avec les associations, avec les enseignants, les chefs d’établissement, ont tous le réseau au plus près du territoire de nos concitoyens pour être des lanceurs d’alerte » a-t-il estimé.

Le député socialiste a jugé que « c’était une erreur » de ne pas les associer avant d’ajouter : « Le premier magistrat de la commune a moins accès à des données essentielles qu’un haut fonctionnaire qui planche sur les mêmes sujets et les mêmes questions. Je ne demande pas à ce qu’on nous donne les listes (de fichés S) (…) Mais on peut se mettre dans des comités de pilotage et travailler la main dans la main ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Radicalisation : pour Luc Carvounas les maires doivent être des « lanceurs d’alerte »
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le