Jean-Pierre Raffarin et Valérie Pécresse, qui avaient tous deux soutenu la candidature d'Alain Juppé à la primaire de la droite, tentaient mardi matin de ramener les juppéistes vers François Fillon, lors d'une réunion au Sénat, ont affirmé des participants à l'AFP.
L'ancien Premier ministre et la présidente de la région Ile-de-France "essaient de ramener ceux qui se sont éloignés pour qu'ils reviennent faire campagne sur le projet", a indiqué l'une des sources.
"Ce qui ressort de la réunion et ce qui les a troublés, c'est la mise en cause de l'institution judiciaire" par M. Fillon, "c'est une ligne rouge pour eux", a ajouté une autre source.
"Ils veulent que l'identité politique soit prise en compte", "l'unité va être difficile à reconstruire", estiment les participants, selon les sources.
Fabienne Keller et Alain Juppé le 13 septembre 2016 à Strasbourg
AFP/Archives
Assistaient notamment à la réunion Fabienne Keller, sénatrice du Bas-Rhin, Gilles Boyer, ex-trésorier de la campagne de Fillon, démissionnaire, Alain Lamassoure, député européen, Jean-Baptiste Lemoyne, sénateur de l'Yonne, Benoist Apparu, député de la Marne.
Autre lieu, autre ambiance: au même moment: les sarkozystes étaient réunis au restaurant Chez Françoise, près de l'Assemblée. "Nous sommes unis derrière notre candidat François Fillon", a déclaré Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais.
"François Fillon est à notre écoute, il l'a démontré hier soir à l'occasion du comité politique. Il faut réorganiser l'équipe de campagne et renforcer le lien avec le parti. Il faut aussi tendre la main à ceux qui ont douté, on ne peut pas leur en vouloir", a-t-il ajouté.
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Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.