Réactions politiques au décès de Kofi Annan
De nombreuses personnalités politiques françaises, après Emmanuel Macron, ont rendu hommage à l'ancien secrétaire général de l...

Réactions politiques au décès de Kofi Annan

De nombreuses personnalités politiques françaises, après Emmanuel Macron, ont rendu hommage à l'ancien secrétaire général de l...
Public Sénat

Temps de lecture :

4 min

Publié le

Mis à jour le

De nombreuses personnalités politiques françaises, après Emmanuel Macron, ont rendu hommage à l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, décédé samedi à l'âge de 80 ans:

- Bruno Le Maire, ministre de l'Economie: "Profondément attristé par la mort de Kofi Annan: il avait été de tous les combats pour la paix, il croyait dans la force du multilatéralisme, il avait l’élégance des grands. Je pense à sa famille et à tous ceux qui ont eu la chance et l’honneur de travailler avec lui." (tweet)

- Florence Parly, ministre des Armées: "La paix a ses combattants, inlassables. Kofi Annan était l’un d’entre eux. Le monde perd un leader inspirant, un défenseur infatigable des droits de l’Homme, un amoureux de la Liberté."

- Nicolas Sarkozy: "Avec Kofi Annan s’éteint un homme de paix, un sage, une conscience de notre temps. Homme de convictions, il fut un grand Secrétaire général des Nations unies et un défenseur infatigable du multilatéralisme et des droits humains."

- François Hollande : "Kofi Annan était un infatigable défenseur de la paix. Il l’avait montré tout au long de sa vie au sein et à la tête de l’ONU. Convaincu de la force du multilatéralisme, il avait agi pour faire respecter le droit et les institutions internationales. Il militait pour le développement dont comme Africain, il savait l’enjeu. Le monde perd un de ses serviteurs les plus dévoués."

- Christophe Castaner, délégué général de La République en marche: "Hier Emmanuel Macron évoquait +l'extrême précarité de la liberté+ mais comme nous l'a dit Kofi Annan +La liberté ne connaît pas de frontières, il suffit qu’une voix s’élève et appelle à la liberté dans un pays, pour redonner courage à ceux qui sont à l’autre bout du monde+"

- Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre: "Un leader pour la Paix nous quitte. Kofi Annan c’était la grandeur de la sagesse africaine. Cet ami fidèle de Jacques Chirac avait soutenu la France dans son opposition à l’intervention américaine en Irak."

- Eric Ciotti (LR): "Opposé à l’intervention américaine en Irak tout comme l’était la France, Kofi Annan était un inlassable défenseur de la paix, une valeur rare dans un monde de plus en plus dangereux. Hommage à son action internationale et pensées à ses proches."

- Christian Estrosi (LR): "Prix Nobel et cheville ouvrière de la paix, il avait replacé l’ONU sur le devant de la scène internationale."

- Manuel Valls, ex-Premier ministre: "Je salue la mémoire de Kofi Annan, ancien Secrétaire Général des Nations Unies et prix Nobel de la paix. Il a toujours œuvré avec détermination à la résolution des conflits. C’était un grand africain et un citoyen du monde."

- Jean-Marc Ayrault, ex-Premier ministre: "Homme de paix, grand défenseur du multilatéralisme et des droits de l’homme, Kofi Annan manque déjà à la communauté internationale."

- Parti Socialiste: Kofi Annan "consacra toute sa vie à la défense des droits de l'Homme, le multilatéralisme et la paix. Kofi Annan n'est plus mais il nous laisse en héritage son engagement pour la paix qui doit être poursuivi."

- Stéphane Le Foll (PS): "Kofi Annan aura dédié sa vie et ses combats pour un monde plus pacifique. Sa vision restera une ambition collective pour rendre le monde meilleur."

- Nicolas Dupont-Aignan (Debout La France) salue "un homme courageux qui, aux côtés de Jacques Chirac, s’était opposé à l’intervention américaine en Irak qui a hélas déstabilisé le Moyen-Orient."

- Florian Philippot, président du parti Les Patriotes: "Kofi Annan a été un grand secrétaire général de l’ONU, qui a su dire Non quand c’était nécessaire."

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le