Réactions politiques aux frappes françaises en Syrie

Réactions politiques aux frappes françaises en Syrie

Voici des réactions politiques samedi aux frappes menées en Syrie par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne:
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Voici des réactions politiques samedi aux frappes menées en Syrie par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne:

Christophe Castaner, délégué général de La République en marche: "Pas d’utilisation d’armes chimiques contre les civils : c’était la ligne rouge. Le régime d’El-Assad l’a franchie. La France ne pouvait se tenir aveugle et muette face à cette barbarie. Les frappes en Syrie menées cette nuit sont nécessaires et salvatrices pour le peuple syrien". (Twitter)

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat: "Ajouter la guerre à la guerre n’a jamais fait avancer la paix. Cette démonstration de force ponctuelle risque d’alimenter le terrorisme. Elle nourrit l’idée que l’Occident est hostile au monde arabe. Ces frappes affaiblissent notre diplomatie. La voix de la France n’est forte que si elle est singulière, elle n’est utile que si elle privilégie le dialogue. Emmanuel Macron aligne la diplomatie de la France sur celle de Donald Trump ; c’est une erreur et les leçons du passé et de nos échecs au Moyen Orient semblent déjà oubliés". (communiqué)

Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France: "Réponse juste de la France et de ses alliés à l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien. Saluons l’engagement et le professionnalisme de nos forces armées". (Twitter)

Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI: "C'est l'honneur de la France d'être à la hauteur du rôle singulier et historique qui est le sien et d'avoir pris l'initiative, au côté des démocraties américaine et britannique, d'exercer des frappes aériennes ciblées sur l'arsenal chimique syrien. Nos compatriotes doivent comprendre que l'objectif prioritaire de la France en Syrie qui demeure l'éradication définitive de Daech ne s'oppose pas à notre devoir international de protéger les populations civiles". (communiqué)

Olivier Faure, premier secrétaire du PS: "Les attaques chimiques répétées du régime de Damas contre son peuple imposaient une réaction. Le silence des nations ouvrirait une jurisprudence criminelle donnant dans les faits la possibilité de violer les conventions internationales sur l'utilisation d'armes chimiques. (...) Il est urgent que s'ouvrent de nouvelles discussions dans le cadre des Nations Unies. Il n'est pas de solution à terme sans que soient posées les conditions d'une transition négociée". (Facebook)

Florian Philippot, président des Patriotes: "Cette action irresponsable du Président Macron, qui réduit notre pays au rôle de supplétif des Américains, doit être condamnée, tant elle menace la paix mondiale et joue, de manière évidente, contre nos intérêts. (...) Les Français, bien plus sages et instruits que leurs dirigeants, doivent s'élever contre cette entreprise belliqueuse du Président Macron, qui est de plus en plus à Donald Trump ce que Tony Blair était à Georges W. Bush". (communiqué)

Dans la même thématique

Réactions politiques aux frappes françaises en Syrie
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Réactions politiques aux frappes françaises en Syrie
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le