Reconstruction de Notre-Dame: il ne faut « pas figer l’histoire » pour Jadot
"Il ne faut pas figer l'histoire", a estimé vendredi Yannick Jadot, tête de liste EELV pour les élections européennes, mettant en...

Reconstruction de Notre-Dame: il ne faut « pas figer l’histoire » pour Jadot

"Il ne faut pas figer l'histoire", a estimé vendredi Yannick Jadot, tête de liste EELV pour les élections européennes, mettant en...
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"Il ne faut pas figer l'histoire", a estimé vendredi Yannick Jadot, tête de liste EELV pour les élections européennes, mettant en garde contre une "nostalgie régressive" à propos de la reconstruction de la flèche effondrée de Notre-Dame de Paris.

"Il faut qu'il y ait le débat. On a le temps, mais il ne faut pas figer l'histoire", a-t-il estimé sur LCI, en notant que "cette flèche dont on était tous fiers était la reconstruction d'une flèche précédente qui n'était pas une reconstruction identique par Viollet-le-Duc".

Il a ainsi jugé qu'"il y a dans notre pays trop de forces politiques pour essayer de nous ramener en arrière, une sorte de nostalgie régressive". "Non. La France est un pays de bâtisseurs, moderne, qui doit s'enraciner dans l'histoire, mais il faut se projeter vers un horizon vaste comme le monde", a-t-il ajouté, en appelant à "utiliser l"innovation, les savoirs d'aujourd'hui"

Les Républicains, le Rassemblement national et Debout la France ont appelé jeudi à reconstruire Notre-Dame "à l'identique", sans la "défigurer".

A gauche, Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique pour les européennes, a estimé que "ce n'est pas le président de la République qui va décider du temps que prend un chantier", appelant à reconstruire sans "détruire l'âme de Notre-Dame".

Interrogé par ailleurs pour savoir si Emmanuel Macron avait été à la hauteur après l'incendie de la cathédrale, M. Jadot a répondu par l'affirmative, jugeant qu'il avait "incarné cette émotion collective".

En souhaitant un délai rapide de cinq ans pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris et la possibilité d'"un geste architectural contemporain" dans le cadre d'un "concours international d'architecture", Emmanuel Macron a déclenché des critiques l'accusant de favoriser un projet qui trahirait la construction originale.

Le débat fait rage entre ceux qui veulent reconstruire à l'identique et ceux qui prônent l'utilisation de matériaux modernes comme le titane pour la toiture ou une architecture plus contemporaine de la flèche.

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