Réduction du nombre d’élus locaux: Mézard cite les conseils municipaux
Le ministre de la Cohésion des Territoires Jacques Mézard a estimé mardi que la réduction du nombre d'élus locaux souhaitée par...

Réduction du nombre d’élus locaux: Mézard cite les conseils municipaux

Le ministre de la Cohésion des Territoires Jacques Mézard a estimé mardi que la réduction du nombre d'élus locaux souhaitée par...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le ministre de la Cohésion des Territoires Jacques Mézard a estimé mardi que la réduction du nombre d'élus locaux souhaitée par Emmanuel Macron devrait "dans un premier temps" viser les conseils municipaux.

"Je pense dans un premier temps que ça devrait viser les conseils municipaux, parce que changer le nombre des élus départementaux ou régionaux, ça nécessite de rechanger le système, ce qui n'est pas extrêmement facile", a déclaré le ministre sur LCI.

"Dans un conseil municipal, lorsqu'il y a 35, 39, 43 élus locaux, il est bien évident que l'on peut réduire le nombre, je ne pense pas que ça posera de problèmes considérables", a-t-il ajouté.

Le président Emmanuel Macron a affirmé lundi, devant la Conférence nationale des territoires réunie au Sénat, qu'il fallait "engager une réduction du nombre des élus locaux, comme" il a décidé d'"engager une réduction du nombre de parlementaires".

Interrogé sur l'Agence nationale de la cohésion des territoires que veut créer le chef de l'Etat, M. Mézard a indiqué que cela se ferait "en utilisant les structures existantes" et qu'il s'agirait de "créer une espèce de guichet unique qui permette de faciliter le travail des collectivités".

"Je suis très opposé à la création d'usines à gaz qui ne fabriquent pas de gaz. Je l'ai suffisamment dit au Sénat pendant des années pour ne pas créer une structure nouvelle qui n'aurait pas d'intérêt", a ajouté l'ancien sénateur RDSE du Cantal.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01121398_000016
8min

Politique

Nouvelle-Calédonie : Sébastien Lecornu attendu au tournant sur ce dossier inflammable

En succédant à François Bayrou à Matignon, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu hérite d’une crise politique et sociale. Mais il va également devoir faire face à un dossier institutionnel à haut risque, celui de la Nouvelle-Calédonie. Lors de son passage au ministère des Outre-Mer entre 2020 et 2022, les indépendantistes lui avaient reproché d’avoir maintenu la date du troisième référendum d’autodétermination, mais également sa proximité avec les loyalistes.

Le

Paris : Francois Bayrou recoit le PS
9min

Politique

Budget : le PS montre les muscles avant de négocier avec Sébastien Lecornu

Alors que le premier ministre va recevoir les responsables socialistes, le PS fait monter la pression et demande à Sébastien Lecornu de se positionner sur leur contre-budget, insistant sur la question du déficit, de la taxation des hauts patrimoines et le pouvoir d’achat. Sur la taxe Zucman, ils sont prêts à lâcher le principe, à condition qu’une autre solution rapporte autant.

Le