Référendum ADP: Roussel (PCF) vise « un million de signatures à la rentrée »
Les initiateurs de la pétition pour l'organisation d'un référendum d'initiative partagée (RIP) contre la privatisation d...

Référendum ADP: Roussel (PCF) vise « un million de signatures à la rentrée »

Les initiateurs de la pétition pour l'organisation d'un référendum d'initiative partagée (RIP) contre la privatisation d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les initiateurs de la pétition pour l'organisation d'un référendum d'initiative partagée (RIP) contre la privatisation d'Aéroports de Paris visent "un million de signatures à la rentrée" notamment grâce à la Fête de l'Humanité, a indiqué jeudi le secrétaire national du PCF Fabien Roussel.

Selon la procédure initiée au printemps par quelque 250 députés et sénateurs (de LFI à LR, avec le soutien du RN), ils doivent recueillir d'ici au 13 mars, par voie électronique, l'approbation d'au moins 10% du corps électoral, soit plus de 4,7 millions de personnes et une moyenne de 17.000 signatures par jour.

"L'objectif c'est que nous arrivions à atteindre ou approcher le million à la rentrée de septembre", a déclaré M. Roussel sur France Info.

Le but est "que le gouvernement retire son projet de privatisation d'Aéroports de Paris. Nous verrons bien quel rythme cela va prendre et ce que nous allons faire", mais "la Fête de l'Humanité (du 13 au 15 septembre, NDLR) sera un temps fort de la mobilisation puisque nous allons mettre beaucoup de moyens durant cette fête pour que les gens puissent signer la pétition", a-t-il ajouté.

Le Conseil constitutionnel a comptabilisé 615.000 signatures au 30 juillet, un chiffre marquant une nette baisse de la mobilisation au cours du mois.

Cette procédure de RIP, introduite dans la Constitution en 2008, n'avait jamais été utilisée jusqu'à présent du fait de sa complexité.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Référendum ADP: Roussel (PCF) vise « un million de signatures à la rentrée »
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le