Référendum sur ADP : « Pas de volonté de complexifier » assure Christophe Castaner

Référendum sur ADP : « Pas de volonté de complexifier » assure Christophe Castaner

Interrogé sur les conditions du recueil des signatures nécessaires au référendum d’initiative partagée sur la privatisation d’ADP, Christophe Castaner a assuré que « l’outil » qui devait récolter ces signatures devait être le plus opérationnel possible.
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« Comment comptez-vous élargir la communication au grand public ? Allez-vous organiser une grande campagne d’information civique ? » a demandé au ministre de l’Intérieur, le sénateur communiste, Pierre Laurent, lors des questions d’actualité au gouvernement, ce jeudi

questions au gouvernement: Pierre Laurent interroge Christophe Castaner sur le référendum d'ADP
02:00

Après avoir rassemblé plus de 185 parlementaires (248 exactement) de gauche et de droite, obtenu la validation du processus par le Conseil constitutionnel et lancé le recueil des signatures, les opposants à la privatisation d’Aéroport de Paris comptent désormais rassembler 4,7 millions d’électeurs apportent publiquement leur soutien au référendum d’initiative partagée. Depuis la mise en place du site Internet destiné à récolter les signatures, plusieurs bugs ont été relevés, de quoi jeter le soupçon sur la volonté de l’exécutif de mener à bien le processus démocratique.

« Si nous avons connu quelques bugs, en particulier dans la nuit, où il suffisait de réactiver la page (…) depuis quelques jours, il y a très peu de bugs qui sont signalés » s’est d’abord félicité Christophe Castaner avant d’assurer aux sénateurs « qu’il n’y avait pas de volonté de complexifier » de la part du gouvernement mais que « l’outil » qui devait récolter ces signatures devait être le plus opérationnel possible.

Le ministre de l’Intérieur a ensuite reconnu « qu’il fallait simplifier » le processus. « Dès qu’il y aura des signalements de difficultés, nous ferons tout pour les corriger dans les meilleurs délais.

En ce qui concerne la communication officielle du gouvernement, Christophe Castaner rappelle « que la loi ne l’a pas permis, pas autorisé ». Toutefois, le ministre indique « que l’ensemble des maires qui voudraient mettre en place ce dispositif seront accompagnés pour le faire »

Pour mémoire, cette semaine, les responsables de mouvements et partis de gauche ont lancé une campagne de terrain « pluraliste » afin de recueillir les signatures nécessaires au référendum contre la privatisation d'ADP, à l’aide d’affiches, tracts, vidéos, site internet et mobilisation des élus.

 

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