Réforme constitutionnelle: Philippe reçoit les responsables parlementaires d’ici à la mi-mars

Réforme constitutionnelle: Philippe reçoit les responsables parlementaires d’ici à la mi-mars

Le Premier ministre Edouard Philippe recevra à partir de mardi et jusqu'à la mi-mars les principaux responsables parlementaires...
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Le Premier ministre Edouard Philippe recevra à partir de mardi et jusqu'à la mi-mars les principaux responsables parlementaires pour leur "présenter les chantiers" de la future réforme constitutionnelle, a-t-on appris auprès de Matignon.

L'exécutif, qui n'exclut pas d'avoir recours à un référendum pour surmonter les blocages avec le Sénat majoritairement de droite, souhaite présenter la réforme en Conseil des ministres mi-avril après son passage pour avis en Conseil d'Etat, a-t-on par ailleurs indiqué dans l'entourage de M. Philippe.

La nouvelle série d'entretiens du Premier ministre sur ce chantier institutionnel débute mardi avec le chef de file du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, Marc Fesneau; suivi d’Éliane Assassi et André Chassaigne, présidant respectivement des groupes communistes au Sénat et à l'Assemblée. Sera également reçu ce jour là Franck Riester, co-président des députés UDI-Agir-Indépendants.

Sont également programmés Claude Malhuret (groupe Les Indépendants au Sénat) mercredi, et jeudi Jean-Claude Requier (groupe RDSE Sénat) mais aussi Jean-Luc Mélenchon comme président du groupe La France insoumise à l'Assemblée.

Vendredi, ce sera au tour de Patrick Kanner (groupe socialiste au Sénat) et son homologue de l'Assemblée Olivier Faure, ainsi que de Hervé Marseille (groupe Union centriste au Sénat).

Les rendez-vous se poursuivront la semaine suivante. Le 14 seront ainsi reçus les présidents de l'Assemblée nationale François de Rugy (LREM) et du Sénat Gérard Larcher (LR), ainsi que les chefs des groupes LR à l'Assemblée et au Sénat, Christian Jacob et Bruno Retailleau.

Dans cette réforme, l'exécutif veut notamment réduire le nombre de parlementaires, limiter les mandats à trois identiques consécutifs, instaurer une dose de proportionnelle pour les législatives, réformer le Conseil supérieur de la magistrature, supprimer la Cour de justice de la République ou accorder une plus grande liberté d'administration aux collectivités.

Le chef de l'Etat s'était aussi déclaré "favorable à ce que la Corse soit mentionnée dans la Constitution", début février à Bastia.

Lors d'une rencontre avec la presse présidentielle le 13 février, Emmanuel Macron avait indiqué que le projet de loi sur la révision constitutionnelle devrait être prêt "au début du printemps" et faire l'objet, "dans l'idéal", d'une première lecture à l'Assemblée comme au Sénat avant l'été.

"Je n'imagine pas qu'il puisse y avoir un blocage politique sur des sujets aussi attendus" par les Français, avait-il conclu dans un message implicite en direction du président LR du Sénat, Gérard Larcher.

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