Politique
Entre 600 000 et 900 000 manifestants sont attendus en France ce 18 septembre. Une affluence proche du même ordre que celles contre la dernière réforme des retraites. Suivez le déroulé de cette journée sur notre live.
Le
Par Marion D'Hondt
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Emmanuel Macron considère qu’ « il ne faut pas raconter des craques. » « Ce n’est pas parce qu’on va rétablir l’ISF que la situation d’un seul Gilet jaune s’améliorera. Ça, c’est de la pipe. » Le Président considère que, si l’ISF est rétabli, « les quelques-uns qui étaient en train de revenir diraient "celui-là il est comme les autres, dès qu’il y a un coup de grisou, il remballe ses idées." »
Le Président confirme qu’il y aura un débat sur la fiscalité, « passion française. » Il réaffirme sa détermination à réformer l’ISF, qui n’est pas un bon impôt. « Les impôts qui ne favorisent pas la production, qui n’incitent pas à revenir, ne sont pas les meilleurs impôts. »
Il s’étend également sur le système français, « plus juste que nos voisins. » « Les inégalités, après système fiscal, sont corrigées et, la clé, c’est l’impôt sur le revenu. » Il propose également de débattre sur la taxe sur les successions, « un impôt juste puisqu’il taxe la génération qui passe la main. »
L’ISF, au contraire, n’est « pas un impôt productif car il taxe ceux qui ne sont pas assez riches pour se mettre à l’ombre et ceux qui sont en train de réussir. »
La priorité, selon le Président, est donc « de s’attaquer aux inégalités. » « La vraie inégalité est l’inégalité de destin, c’est de ne pas avoir la même possibilité de réussir selon d’où l’on vient. » Pour le Président, « cette inégalité, ce n’est pas l’ISF qui la corrige. »
Emmanuel Macron confirme que « l’ISF doit faire partie de ce débat. » « La réforme de l’ISF doit être évaluée, les parlementaires vont regarder ce qui marche et ce qui ne marche pas. » Il assure que « si des mesures n’ont pas marché, elles seront corrigées. »
Dans le Pas-de-Calais avec Cathy Apourceau-Poly