Réforme de la Constitution : Castaner appelle à « dépasser les oppositions partisanes »

Réforme de la Constitution : Castaner appelle à « dépasser les oppositions partisanes »

Le secrétaire d’État des relations avec le Parlement s’est exprimé sur le dialogue entre l’exécutif et Gérard Larcher sur la réforme constitutionnelle. Il a également abordé à notre micro son avenir à la tête de la République en marche.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les récents amendements du Sénat sur les réformes – qu’il s’agisse du projet de loi sur les hydrocarbures ou de la hausse de la CSG – n’inquiètent pas le porte-parole du gouvernement. « Le Sénat est dans son rôle », réagit Christophe Castaner, « un rôle politique, d’une majorité différente de celle de l’Assemblée nationale ».

Mais sur la réforme constitutionnelle, sur laquelle les discussions vont bon train, Christophe Castaner appelle implicitement la majorité sénatoriale à sortir de cette logique. « Sur des sujets aussi fondamentaux que la réforme constitutionnelle, nous devons là dépasser largement les oppositions partisanes », déclare-t-il.

« Je suis un militant de ce dialogue avec le Sénat »

Refusant de commenter le dîner de la veille entre Édouard Philippe et Gérard Larcher, Christophe Castaner assure néanmoins que « les choses avancent ». Si le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement mesure les réformes entreprises par Gérard Larcher, il précise qu’il faudra continuer de réformer le Parlement :

« Je crois que le président du Sénat a su moderniser en profondeur le Sénat depuis quelques années, et il sait aussi qu’il faut contribuer à cette modernisation de la vie politique. »

À neuf jours de la première convention de la République en marche, Christophe Castaner, l’unique candidat au poste de délégué général, ne s’est pas non plus étendu sur l’éventuel scénario d’un remaniement ministériel ou sur la possibilité (ou non) de cumuler les deux postes. « À l’heure qu’il est, seul le Président et le Premier ministre ont pu avoir ces discussions, si elles ont eu lieu », répond-il. Quel que soit son avenir dans le gouvernement, il assure qu’il conservera ce « dialogue » avec la Haute assemblée :

« L’engagement bénévole dans le combat politique qui peut être le mien demain à la tête de LREM ne changera pas grand-chose de ce que je suis. Je suis un militant de ce dépassement politique, de ce dialogue, et de ce dialogue ici en particulier avec le Sénat. »

Dans la même thématique

Réforme de la Constitution : Castaner appelle à « dépasser les oppositions partisanes »
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Réforme de la Constitution : Castaner appelle à « dépasser les oppositions partisanes »
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le