Réforme de la SNCF : Florian Philippot soutient la grève malgré le retrait de la CFDT et de l’UNSA

Réforme de la SNCF : Florian Philippot soutient la grève malgré le retrait de la CFDT et de l’UNSA

Florian Philippot considère que la réforme n’était pas nécessaire, et que la « bataille du service public, c’est une bataille pour des dizaines d’années ». Il réagit sur le plateau de Territoires d’Infos de Public Sénat, jeudi
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le front syndical est en train de se déliter, l’UNSA et la CFDT arrêtent la grève contre la réforme de la SNCF le 28 juin.

« Le gouvernement est en train d’appliquer le paquet ferroviaire européen, point barre. Il a appliqué une directive européenne qui exigeait que la France libéralise son service public du rail » explique Florian Philippot, député européen et président des Patriotes. « Il n’y a aucun courage là-dedans. Le seul courage aurait été de défier la Commission européenne ».

Pour l’eurodéputé, la réforme n’était pas nécessaire, et l’ouverture à la concurrence va être « une pagaille monumentale ». « Moi j’ai toujours soutenu la grève, même si c’est impopulaire, j’assume, je pense que la politique c’est d’abord des convictions avant les sondages d’opinion, et que la bataille du service public, c’est une bataille pour des dizaines d’années, alors qu’une grève c’est quelque mois, certes, de forts désagréments, j’en suis parfaitement conscient, mais là on se bat pour des dizaines d’années » explique-t-il.

Le Parlement a tranché, la loi a été votée. « Le Parlement a décidé d’être une bonne caisse enregistreuse des directives de Bruxelles, bravo le Parlement, il ne nous aura pas surpris, il fait comme d’habitude » réplique Florian Philippot.

Dans la même thématique

France Israel Palestinians Campus Protests
6min

Politique

Sciences Po bloqué : la droite sénatoriale dénonce « la pensée totalitaire d’une minorité d’extrême gauche »

La mobilisation de plusieurs dizaines d’étudiants en soutien aux Palestiniens se poursuit à Sciences Po. Après avoir été délogés par les forces de l’ordre dans la nuit de mercredi à jeudi, les étudiants occupaient toujours les lieux ce vendredi. Une action en miroir de celles qui ont lieu sur les campus américains. La droite sénatoriale dénonce l’importation « du wokisme » d’outre Atlantique.

Le

Réforme de la SNCF : Florian Philippot soutient la grève malgré le retrait de la CFDT et de l’UNSA
5min

Politique

Européennes 2024 : après le discours d’Emmanuel Macron, Olivier Faure veut saisir l’Arcom au nom de « l’équité » entre les candidats

Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».

Le