Réforme des institutions : Retailleau dénonce le « coup de com’ » de Macron
« C’est du jamais vu qu’un texte constitutionnel soit délibéré en Conseil des ministres sans même qu’il soit inscrit à l’ordre du jour du Parlement » réagit le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau.

Réforme des institutions : Retailleau dénonce le « coup de com’ » de Macron

« C’est du jamais vu qu’un texte constitutionnel soit délibéré en Conseil des ministres sans même qu’il soit inscrit à l’ordre du jour du Parlement » réagit le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Pour lui, « c’est un coup de com’ ». Bruno Retailleau n’a pas beaucoup apprécié le choix du gouvernement de présenter en Conseil des ministres, mercredi 28 août, le projet de réforme des institutions, mais sans prévoir de date pour le début de son examen au Parlement. L’exécutif demande un accord « préalable » avec le Sénat, sans qui la réforme de la Constitution est impossible, pour inscrire les trois textes à l’agenda.    

« C’est du jamais vu qu’un texte constitutionnel soit délibéré en Conseil des ministres sans même qu’il soit inscrit à l’ordre du jour du Parlement » réagit au micro de Public Sénat Bruno Retailleau, président du groupe LR du Sénat, depuis l’université d’été des LR à La Baule (voir la vidéo de Marie Bremeau et Jonathan Dupriez). Le sénateur y a tenu un discours offensif pour la reconstruction de la droite (voir notre article sur place).

« En réalité, le président de la République cherche à présenter un texte pour lequel ils savent que leur majorité ne le souhaite pas vraiment, tout en accusant le Sénat, bouc émissaire qui ne voudrait pas de la réduction du nombre de parlementaires. Or c’est faux. Nous avons dit, depuis des mois et des mois avec Gérard Larcher, qu’on peut concilier l’engagement du Président de baisse du nombre de parlementaires, tout en ayant une juste représentation des territoires » affirme Bruno Retailleau qui, pour le coup, tient un discours plus ferme que le président de la commission des lois du Sénat, Philippe Bas. Interrogé par publicsenat.fr, ce dernier se montre plus ouvert à la discussion et moins véhément. La position de Gérard Larcher, à la tête de la Haute assemblée, est attendue la semaine prochaine, lors de sa conférence de presse de rentrée.

Partager cet article

Dans la même thématique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le

Réforme des institutions : Retailleau dénonce le « coup de com’ » de Macron
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le