Primaire des Verts : « Je voterai pour Éric Piolle », affirme David Cormand
Par ailleurs, l’eurodéputé écologiste met en avant « les progressions inédites » des Verts aux élections régionales, malgré la difficulté pour son parti d’être « audible » dans une campagne focalisée sur la « sécurité ». Quant au Parti socialiste, avec qui les relations se sont refroidies, il estime qu’il a perdu en « capacité de centralité ». Et il refuse formellement de se ranger derrière un candidat socialiste à la présidentielle.

Primaire des Verts : « Je voterai pour Éric Piolle », affirme David Cormand

Par ailleurs, l’eurodéputé écologiste met en avant « les progressions inédites » des Verts aux élections régionales, malgré la difficulté pour son parti d’être « audible » dans une campagne focalisée sur la « sécurité ». Quant au Parti socialiste, avec qui les relations se sont refroidies, il estime qu’il a perdu en « capacité de centralité ». Et il refuse formellement de se ranger derrière un candidat socialiste à la présidentielle.
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La fin des régionales a ouvert un nouveau chapitre : celui de l’affrontement et des rapports de force pour l’élection présidentielle. Invité de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous » ce mercredi, le député européen David Cormand observe d’abord que les élections ont été « une claque décernée à l’ensemble de la classe politique ». Il souligne que son parti, les Verts, a particulièrement eu du mal à être « audible » dans une campagne où le thème de la « sécurité » a été dominant.

David Cormand : "C'est une claque qui a été décernée à l'ensemble de la classe politique"
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« Mais la seule force politique qui a augmenté en nombre de voix, ce sont les Verts. Personne n’en a gagné des régions (en France métropolitaine). Mais on a des progressions inédites. On arrive petit à petit à convaincre », met en avant David Cormand. L’ancien secrétaire national du parti au tournesol se réjouit particulièrement des cantons emportés par son parti. « On a fait une razzia à Lille. Mais sur le reste des territoires, on a du mal à s’implanter. J’essaye de voir les Verts à moitié pleins », sourit-il.

Autant d’arguments à faire valoir dans le duel engagé avec les socialistes pour le leadership à gauche dans la perspective de la présidentielle. « Je constate que le PS a perdu en capacité de centralité. On voit qu’il y a des forces contraires : Jean-Paul Huchon qui appelle à voter pour Valérie Pécresse, Carole Delga qui refuse les alliances », soulève-t-il, alors qu’ailleurs, comme chez lui en Normandie, socialistes et écolos étaient alliés. « Ce n’est pas moi qui dis depuis un an : il faut s’unir, il faut s’unir. C’est Olivier Faure ! », ajoute-t-il encore. Pour 2022, c’est donc clair : « Ça n’a pas de sens que le candidat écologiste se range derrière le candidat socialiste. Je suis pour la clarté. On est écologiste, on propose un projet écologiste. »

Et il faudra d’abord passer par la case primaire, en septembre. Pour l’heure, deux candidats sont déclarés : Sandrine Rousseau et Éric Piolle. Yannick Jadot ménage le suspense. David Cormand, lui, a déjà choisi : « Je me réjouis de la candidature d’Éric Piolle et je voterai pour lui. Il correspond à une personnalité dont on a besoin. Ce n’est pas la politique Instagram. »

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