Régionales : une abstention record estimée à 66,1 %
Selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions/Radio France/LCP-AN Public Sénat, le taux d’abstention au premier tour des élections régionales et départementales est de 66,1 %.

Régionales : une abstention record estimée à 66,1 %

Selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions/Radio France/LCP-AN Public Sénat, le taux d’abstention au premier tour des élections régionales et départementales est de 66,1 %.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Vers un record d’abstention. Selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions/Radio France/LCP-AN Public Sénat, le taux d’abstention au premier tour des élections régionales et départementales s’élève à 66,1 %. Une estimation qui confirme la tendance des chiffres de la participation à midi et à 17 heures, où le taux de participation s’établit à 26,72 %.

Pour rappel, l’abstention avait été de 50,1 % au premier tour en 2015. En 2010, elle avait été de 53,67 %, le record, qui pourrait bien être largement dépassé ce soir.

En ce qui concerne la participation par régions, c’est le Grand Est qui fait figure de plus mauvais élève avec 70,8 % d’abstention contre 52,1 % en 2015. Les Pays de la Loire (69,8 %), la Normandie (67 %), le Centre-Val de Loire (67 %) et les Hauts-de-France (67 % contre 45,2 % en 2015) figurent également parmi les régions les plus marquées par l’abstention. Suivent les régions avec plus de 60 % d’abstention : la Provence-Alpes-Côte d’Azur (66,3 %) la Bourgogne-Franche-Comté 65,8 %, l’Auvergne-Rhône-Alpes (65,1 %), la Bretagne (64 %), la Nouvelle-Aquitaine (62,9 %), l’Occitanie (61,4 %).

La Corse fait figure d’exception avec 44,1 % d’abstention, un taux relativement stable comparé à 2015 (40,3).

A suivre, ce soir de 22 heures à minuit, sur Public Sénat et LCP-AN, notre édition spéciale sur les élections régionales et départementales.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le