Relation Larcher/Ferrand : « Il n’y a pas de bouderie » affirme Marc Fesneau
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement affirme qu’il n’y a pas de « bouderie » entre Gérard Larcher et Richard Ferrand.

Relation Larcher/Ferrand : « Il n’y a pas de bouderie » affirme Marc Fesneau

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement affirme qu’il n’y a pas de « bouderie » entre Gérard Larcher et Richard Ferrand.
Public Sénat

Par Yann Quercia

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A la suite de la décision du Sénat dans l’affaire Benalla, le président LREM de l’Assemblée, Richard Ferrand, a décidé de faire un déplacement sans Gérard Larcher. « Ce n’est pas une bouderie » affirme Marc Fesneau. Il ajoute : « Richard Ferrand et Gérard Larcher continuent de se parler. Il faut arrêter de monter en épingle des choses qui ne le sont pas. »

Le ministre en charge des relations avec le Parlement affirme que le dialogue n’est pas rompu entre les présidents des deux chambres : « On a le droit de ne pas être en accord, même avec le Sénat. Il n’y a pas de vache sacrée dans la République. Je connais bien Richard Ferrand et Gérard Larcher. Ils sont dans le souci de faire avancer les choses (…) Le dialogue n’est pas rompu, il ne peut pas y avoir de dialogue rompu. On a besoin d’un exécutif et du Parlement qui se parlent. »

Cette semaine le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, s’est montré très critique envers l’attitude de l’exécutif avec le Parlement et a dénoncé une dérive institutionnelle. Marc Fesneau réagit ce matin et revient sur la commission d’enquête du Sénat dans l’affaire Benalla : « Parfois Christian Jacob peut avoir des propos excessifs car il n’y a pas de dérive institutionnelle. Il peut y avoir des débats et des controverses avec des institutions sans qu’il y ait de dérive institutionnelle.  Il faut reconnaître que le Sénat lui aussi n’a pas été exempt de reproches. On peut s’interroger sur le fait que le Sénat ait donné des ordres, presque comminatoires, aux services du Premier ministre et du Président de la République, sur l’organisation de ses services. »

Il conclut : « Les missions de contrôle sont des missions essentielles (…) Quand on commence à dire comment les services de l’exécutif doivent être organisés, il y a quelque chose d’un peu déroutant au niveau de la lecture des institutions. »

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