Remaniement: Jacob (LR) dénonce une « mascarade », Philippe raille sa « fébrilité »
Le patron des députés d'opposition LR, Christian Jacob, a fustigé mardi à l'Assemblée la "mascarade" et "la tragicomédie" du...

Remaniement: Jacob (LR) dénonce une « mascarade », Philippe raille sa « fébrilité »

Le patron des députés d'opposition LR, Christian Jacob, a fustigé mardi à l'Assemblée la "mascarade" et "la tragicomédie" du...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le patron des députés d'opposition LR, Christian Jacob, a fustigé mardi à l'Assemblée la "mascarade" et "la tragicomédie" du remaniement gouvernemental en cours, Edouard Philippe raillant en retour la "fébrilité" du député, dans une atmosphère électrique dans l’hémicycle.

"Jusqu'à quand cette mascarade va-t-elle continuer", a lancé M. Jacob à l'adresse du Premier ministre lors de la séance de questions au gouvernement, soulignant que "depuis une semaine, la tragicomédie continue".

"Quand les premiers soutiens désertent ou n'y croient plus, c'est une bérézina annoncée", a-t-il ajouté. Il a fustigé "l'étroitesse pour ne pas dire le vide de l'assise politique de (la) majorité" après les démissions successives des ministres de l'Environnement et de l'Intérieur, Nicolas Hulot et Gérard Collomb.

Dans une ambiance dissipée - plusieurs députés sur les bancs de droite scandant des appels à la "démission" -, Edouard Philippe, ironique, a tenu à "rassurer" M. Jacob.

"Dans votre question j'ai entendu quelque chose qui m'apparaît relever de fébrilité et d'impatience. Mais il n'y a dans cette majorité et dans ce gouvernement aucune fébrilité, aucune impatience", a-t-il cinglé.

"Je ne vois rien d'étroit, de fragile, d'inconséquent dans cette majorité", a-t-il poursuivi, en mettant en exergue l'écrasante supériorité numérique sur les bancs LREM/MoDem (plus de 350 députés) par rapport aux Républicains (une centaine de députés).

"Je vois au contraire des hommes et des femmes qui ont envie de tenir les engagements du président de la République pris avec les Français", a-t-il encore répondu, après avoir été accueilli par une standing ovation sur les bancs de la majorité.

Invité par certains députés de droite à prendre "un cachou d'humilité", le Premier ministre a dit accueillir cet appel "avec beaucoup de bienveillance et comme un encouragement".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Remaniement: Jacob (LR) dénonce une « mascarade », Philippe raille sa « fébrilité »
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Remaniement: Jacob (LR) dénonce une « mascarade », Philippe raille sa « fébrilité »
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le