Remaniement : « Le système Macron n’a pas assez de racines suffisamment profondes dans la vie politique française », selon Longuet
Au micro de « Sénat 360 », Gérard Longuet réagit au report du remaniement ministériel, qui devrait avoir lieu en fin de semaine.

Remaniement : « Le système Macron n’a pas assez de racines suffisamment profondes dans la vie politique française », selon Longuet

Au micro de « Sénat 360 », Gérard Longuet réagit au report du remaniement ministériel, qui devrait avoir lieu en fin de semaine.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« C’est très long » estime Gérard Longuet, sénateur (LR) de la Meuse, à propos du remaniement ministériel qui se fait attendre.

« Aujourd’hui pour être ministre de l’Intérieur, il faut à la fois avoir les vertus d’un héros parce que c’est extraordinairement difficile. Et dans le système médiatique d’aujourd’hui, il faut aussi être un saint. C'est-à-dire être parfait et qu’aucun grief ne puisse vous être adressé. Manifestement, le système Macron n’a pas assez de racines suffisamment profondes dans la vie politique française, pour trouver ce héros ou ce saint » estime le sénateur (LR).

 « [Emmanuel Macron] manque de ressources humaines mais c’est un peu lui qui l’a souhaité ainsi. Il décide seul, il travaille seul. Et sa formation la République en marche a une très grande satisfaction d’elle-même et ne s’intéresse pas aux autres » ajoute-t-il.

Pour répondre aux rumeurs de tension entre le président de la République et lui, Edouard Philippe a expliqué ce mercredi, devant les députés, qu’il n’y avait pas « une feuille de papier à cigarette » entre eux. « À partir du moment où l’on est obligé de le dire, c’est que le doute est possible » glisse le sénateur.

Partager cet article

Dans la même thématique

Remaniement : « Le système Macron n’a pas assez de racines suffisamment profondes dans la vie politique française », selon Longuet
2min

Politique

Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud

Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.

Le

Remaniement : « Le système Macron n’a pas assez de racines suffisamment profondes dans la vie politique française », selon Longuet
2min

Politique

Budget : pour le centriste Hervé Marseille, la commission mixte paritaire « ne sera pas facile »

Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.

Le