Renaud Muselier : « Je ne rentrerai pas au gouvernement »

Renaud Muselier : « Je ne rentrerai pas au gouvernement »

Renaud Muselier était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce lundi 6 juillet. Le président (LR) de la Région Sud a réagi à l’arrivée de Jean Castex au poste de Premier ministre. Il salue sa connaissance du terrain et espère que les territoires seront entendus par ce dernier, notamment lors de la conférence de Territoires Unis cette semaine. En revanche il clarifie le fait qu’il ne compte pas faire partie du nouveau gouvernement. Renaud Muselier a également livré son analyse sur les municipales à Marseille. Il explique la défaite de la droite par l’absence de rupture avec Jean-Claude Gaudin. Il se dit très inquiet pour l’avenir de la ville sous la direction de Michèle Rubirola. Il était au micro Oriane Mancini.
Public Sénat

Par Noémie Metton

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Nouveau Premier ministre Jean Castex : « C'est un élu local : maire, ancien conseiller régional. Il a plusieurs casquettes importantes dans sa formation de base. Il connaît parfaitement le pouvoir central, l'administration, la décentralisation et le rôle des acteurs locaux » « Je ne rentrerai pas au gouvernement [...] Quand on envoie le nom en pâture c'est qu'en général il ne sort jamais. Je suis président de Région, je suis très heureux chez moi »

Relations Etat / élus locaux : « On va voir tout de suite dès le 14 juillet avec les propos du président de la République et la démarche du Premier ministre derrière comment il veut nous traiter. On est toujours avec la main tendue » 

Conférence de presse de Territoires Unis : « On est très en phase tous les 3 présidents. On devrait présenter une proposition claire, précise et unifiée pour le nouveau gouvernement et j'espère que le Premier ministre en tiendra compte » « Déjà si on clarifie les compétences [des collectivités locales] ce serait déjà bien. Après dans ces compétences, il ne faut pas que ce soit l'Etat qui se décharge sur nous, sans nous en donner les moyens »

Retour de la Conférence des territoires : « Si c'est pour la refaire comme la dernière ce n'est pas la peine. Si on peut garder Mme Gourault comme interlocutrice ce serait très bien. La dernière fois c'était une boîte d'enregistrement inutile » 

Reprise de la réforme des retraites : « Est-ce qu'ils l'avaient abordé par le bon bout la dernière fois ? La preuve est faite que non. Mais ce n'est pas parce que c'est difficile qu'il faut abandonner donc oui il faut s'y remettre" »

Municipales à Marseille : « En ce qui concerne la droite, ils n'ont pas voulu s'inscrire dans la rupture, ils se sont mis sous l'aile ombragée du maire sortant qui ne travaillait plus et qui les a amenés au désastre. Il faut maintenant reconstruire » « Je suis très inquiet pour l'avenir de Marseille. Quand je vois le programme tel qu'il est présenté je suis inquiet. Je suis rassuré par le fait qu'il y ait une majorité parce que ça c'est indispensable dans une ville aussi difficile »

Dans la même thématique

Renaud Muselier : « Je ne rentrerai pas au gouvernement »
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Renaud Muselier : « Je ne rentrerai pas au gouvernement »
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le