Rentrée: Emmanuel Macron joue les pédagogues dans une école de Forbach
Emmanuel Macron a passé deux heures lundi matin dans l'école Louis Houpert de Forbach (Moselle), où il a bavardé avec les instituteurs et les...

Rentrée: Emmanuel Macron joue les pédagogues dans une école de Forbach

Emmanuel Macron a passé deux heures lundi matin dans l'école Louis Houpert de Forbach (Moselle), où il a bavardé avec les instituteurs et les...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a passé deux heures lundi matin dans l'école Louis Houpert de Forbach (Moselle), où il a bavardé avec les instituteurs et les élèves de classes de CP "dédoublées" et d'une classe accueillant des handicapés.

L'occasion, le jour de la rentrée scolaire, de mettre en valeur la division par deux des effectifs dans les classes de CP des quartiers les plus défavorisés (REP+), mesure phare décidée par le gouvernement, qui concerne 2.500 classes.

Le président de la République devait en outre adresser aux Français un très court message de "bonne rentrée" lundi après-midi, dans une vidéo postée sur ses comptes personnels Facebook et Twitter, a indiqué l'Elysée.

Accompagné du ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer et de la secrétaire d'Etat au Handicap Sophie Cluzel, il a assisté à une leçon d'écriture -syllabique- et de calcul, dans des mini-classes ramenées à 12 élèves.

A l'aise et souriant, il s'est pris au jeu en aidant des élèves à répondre à des questions de calcul ou d'orthographe et a chanté à mi-voix avec les enfants la chanson de Jacques Brel "Quand on n'a que l'amour".

Le président Emmanuel Macron dans une classe de l'école Louis Houpert de Forbach (Moselle), le 4 septembre 2017
Le président Emmanuel Macron dans une classe de l'école Louis Houpert de Forbach (Moselle), le 4 septembre 2017
POOL/AFP

En quittant l'école, il a passé plus d'un quart d'heure à bavarder avec quelques centaines de résidents de ce quartier du Wiesberg, qui l'ont accueilli avec des bravos et des youyous.

Seul bémol durant cette visite, une question inquiète de la rectrice de la région académique, Florence Robine, ancienne directrice générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) sous Najat Vallaud-Belkacem, sur la suppression des emplois aidés dans l'académie. "Nous en avions 2.500 et 515 ont été supprimés", lui a-t-elle dit, tout en ajoutant avoir en revanche bénéficié de la création de 300 emplois d'AESH (assistants d'éducation spécialisés dans le handicap), ce qui représente davantage d'heures.

Le chef de l'Etat lui a répondu qu'il fallait voir partout où il y avait des problèmes, pour y remédier, a précisé Mme Robine à l'AFP.

Questionné par la presse sur cet échange, Jean-Michel Blanquer a répondu que cet exemple "montre que ce qui est significatif de notre politique, c'est-à-dire de substitution de contrats plus robustes à des contrats aidés".

Il a rappelé qu'il n'y avait pas de suppression d'emplois aidés pour l'accueil des élèves handicapés (50.000) et même un ajout de 8.000 AESH, dont le nombre est porté à 30.000.

Là où le manque d'emploi pose un problème dans des activités péri-scolaires, comme la cantine, "les inspecteurs d'académie et les préfets travaillent pour voir au cas par cas comment aider les communes dans cette période de transition", a-t-il dit.

La quasi-totalité de la rentrée se passe bien hormis "quelques points problématiques que nous avons vocation à régler", a assuré le ministre.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Rentrée: Emmanuel Macron joue les pédagogues dans une école de Forbach
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Rentrée: Emmanuel Macron joue les pédagogues dans une école de Forbach
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le