REPLAY. La fracture sociale en débat

REPLAY. La fracture sociale en débat

Le thème de la fracture sociale s’invite à nouveau dans le débat présidentiel. Mais est-ce suffisant pour expliquer la poussée du vote Front national en France ? Revoyez en intégralité le débat de Présidentielle 360. 
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jacques Chirac et Lionel Jospin en avait fait un axe majeur de leur campagne en 1995. A nouveau, la fracture sociale s'invite dans le débat de l'entre-deux-tours. Emmanuel Macron en a fait l'un des principaux thèmes de son débat d'hier soir, à Arras. Marine Le Pen, elle, fustigeait aujourd'hui la « casse sociale » que provoquerait la réforme du droit du travail par ordonances que propose son rival. Invités de Présidentielle 360, l'économiste Frédéric Gilli, le géographe Daniel Béard et Stéphane Zumsteeg, directeur du département Opinion d'Ipsos, répondent aux questions de Delphine Girard.

« Le pays est multi-fracturé », rectifie d'emblée Frédéric Gilli. Fracture sociale, mais aussi territoriale. « S'agissant des inégalités sociales et économiques, il y a plutôt une fracture entre la France de l'Est et la France de l'Ouest, précise le géographe Daniel Béard. Mais la différence entre les strates prêtent à une  lecture très politique qui oppose deux fractions de la société française : les élites métropolitaines contre la France rurale.» Et pour lui, cette lecture est « totalement fausse ». Pour preuve, il évoque les résultats du premier tour : «Trois métropoles ont classé en tête Mélenchon. Plus de la motié des villes moyennes ont mis en tête Macron. » Retrouvez l'intégralité du débat ci-dessus. 

Dans la même thématique

Strasbourg : European Parliament session
6min

Politique

Européennes 2024 : que disent les derniers sondages sur les tendances ?

Jordan Bardella reste toujours loin devant, quand Valérie Hayer peine à contenir la dynamique de Raphaël Glucksmann. Le candidat PS/Place Publique talonne de plus en plus la liste de la majorité présidentielle. Manon Aubry pour LFI progresse un peu, quand François-Xavier Bellamy est plus ou moins stable.

Le