REPLAY. Les enjeux et les attentes du face-à-face

REPLAY. Les enjeux et les attentes du face-à-face

Ce soir se tient le débat de l’entre-deux-tours entre les deux candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Les invités du débat de Présidentielle 360 sont revenus sur les enjeux et les attentes de ce face-à-face inédit. A revoir en intégralité ici.
Public Sénat

Par Alice Bardo

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Invités de Présidentielle 360, l’éditorialiste au Monde Gérard Courtois, la chercheuse associée au Cevipof à Sciences Po Cécile Alduy, le maître de conférences à l’Ecole Polytechnique et chercheur associé au Cevipof Vincent Martigny et l’historien Jean Garrigues ont débattu des enjeux et des attentes du débat entre Emmanuel Macron et Marine le Pen qui se tiendra ce soir.

« Il y a ce soir l’enjeu de définir les termes de cette opposition », considère Cécile Alduy. Selon Jean Garrigues, « on est sorti du dialogue bipolaire entre la droite et la gauche » pour passer à un rapport « qui colle beaucoup mieux à la société française d’aujourd’hui », entre un candidat favorable à « la mondialisation avec le socle de l’Etat providence » - Emmanuel Macron - et une candidate « qui se fait le porte-parole d’une France qui souffre » - Marine Le Pen. Un clivage qu’il n’estime pas plus marqué qu’à l’habitude. « L’affrontement droite/gauche a souvent été fort », souligne t-il en prenant pour exemple celui qui opposait Jacques Chirac et François Mitterrand. L’historien compare « toute mesure gardée »  le face-à-face de ce soir au dialogue entre Pierre Mendès France et Pierre Poujade.

Pour sa part, Vincent Martigny estime qu’ « il y a d’abord une bataille d’images » entre les deux candidats. « Il va falloir que Macron soit meilleur que ce qu’il a été », ajoute t-il. La séquence de Whirlpool, encore bien présente dans les mémoires, a été un moment fort de la campagne d’entre-deux-tours ».

« Cette campagne est très inédite à tous égards », estime Gérard Courtois. L’éditorialiste considère qu’il n’y a pas eu de une proposition majeure qui structure le débat (…) qui soit neuve et qui fasse sens ». pour lui, cela explique « la frustration des électeurs. Cécile Alduy acquiesce et ajoute que Marine Le Pen a échoué à structurer le débat autour de ces thèmes favoris », à savoir l’immigration et la sécurité. Jean Garrigues n’est, lui, pas de cet avis. Il estime que « cette élection a été l’occasion de développer un certain nombre d’idées qui transgresse ce qu’a été jusqu’à présent le débat politique » et prend en exemple « la tentative de Macron de constituer un rassemblement et à droite et à gauche ou encore « la transgression majeure de Le Pen sur la sortie de l’euro ».

Retrouvez l’intégralité du débat ci-dessus.

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