Par Public Sénat
Temps de lecture :
3 min
Publié le
Mis à jour le
François Fillon a finalement décidé de reporter sa visite au Salon de l’agriculture à la dernière minute. Interrogée sur cette information, Eric Woerth, son conseiller politique, a déclaré dans l’émission Territoires d’Infos ne pas être au courant. « Je n’ai aucune information là-dessus, il faudra que vous vérifiez quand même vos informations ».
Car Eric Woerth ne semblait pas inquiet quant à cette visite de son candidat, qui est depuis quelques jours accueillis par des bruits de casseroles en référence au Penelopegate. « Avec les casseroles, vous n’êtes déjà pas loin de l’agroalimentaire, donc c’est plutôt une bonne nouvelle » plaisante-t-il même. « Qu’il y ait des gens d’extrême-gauche qui manifestent et tapent sur des casseroles, tout cela est organisé. Je crois que ça ne doit pas déranger ».
« Il faut sortir, discuter avec les gens, et affronter les situations » ajoute-t-il encore. Ce que fait François Fillon, selon lui. « Il sort beaucoup, fait plusieurs visites par jour et discute avec les Français. (…) Il n’est pas bunkérisé, il est au contraire au cœur de sa campagne ».
Alors que le candidat de la droite va présenter son programme samedi, Eric Woerth assure que le cœur de son projet reste le même que celui présenté lors de la primaire. « Ce programme est très fort, puissant. Il est de nature à redresser le pays qui a besoin de réformes choisies et pas ambiguës ».
Un programme qui devra convaincre face à ceux d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen, en tête des intentions de vote pour le moment. « Les deux marchent ensemble » attaque Eric Woerth.
« Ils ont envie d’être candidats l’un contre l’autre. Emmanuel Macron n’est en aucun cas un rempart contre le Front national. Il avantagera même le vote pour Marine Le Pen ».
Une victoire de la candidate du front national qu’Eric Woerth juge possible, même s’il estime que le plafond de verre qui empêcherait une victoire de Marine Le Pen tient toujours.« Personne ne mettrait sa main à couper que c’est totalement impossible, mais je pense qu’il y a quand même un plafond de verre, qui est plus mince, mais qui existe. Tout est possible, même et surtout l’élection de François Fillon ».
François Fillon va-t-il obtenir le soutien de Jean-Louis Borloo, jusqu’ici très discret en cette période d’élection ? Des discussions auraient lieu entre les deux hommes. « Jean-Louis est un homme éminent du centre, il a créé l’UDi, donc c’est un interlocuteur naturel de François Fillon ».
« Il y a toujours eu de la cohérence dans ses idées politiques. Jean-Louis Borloo a toujours été à droite et a fait beaucoup de choses dans sa vie politique. François Bayrou, lui, a voté à gauche pendant 10 ans et n’a pas fait grand-chose pour les Français » tacle-t-il, alors que le président du Modem a rejoint Emmanuel Macron.
Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
Le
Politique
Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le
Politique
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Le
Politique
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.
Le
100% Sénat